Moins on a de passé derrière soi, d'attachement à ce passé, et moins on oppose de résistance au monde comme il va, à ses évolutions présentées comme progrès. C'est au nom de l'histoire qui lui est léguée que l'homme peut ne pas se soumettre à l'injonction d'adaptation. Connaître son histoire, rappelle Pierre Nora, c'est savoir " ce que le passé permet et ne permet pas".