A nouveau l'aliment marque l'enfance et le lieu : associée à la chaleur du poêle, la nourriture délimite une zone de protection majeure. A l'abri du froid et de la faim, l'homme savoure dans la demeure familiale la sécurité et le bien-être. A l'école, Roger retrouve le même équilibre fondé sur la chaleur et la fonction de nutrition : le poêle monumental "aux petits bidons de café au lait, aux tartines, au beurre et à la barre de chocolat."
A la Saint-Nicolas, "deux odeurs dominent les autres... l'odeur sucrée, aromatisée du pain d'épices et celle des sujets de chocolat... "Ce jour-là, la maison entière est sucrée", "le monde a disparu", "c'est le seul jour de l'année où l'on a le droit de vivre comme on veut."