Cette dialectique de l'être et du néant est avant tout vécue sur le plan du désir qui, parce qu'il procède de la plénitude ontologique de la Divinité seule capable de le satisfaire, se heurte à l'insatisfaction quand il s'obstine à rechercher sa complétude dans ce dehors de lui-même qu'est le néant du monde. Hors de la plénitude du vide ineffable, il n'y a que le rien d'un néant indicible.