Il n’y a pas de mauvaise censure ni de bonne censure. Il n’y a que la censure, avec un C majuscule, arrogante, bornée, jamais rassasiée.
On croit s’en être débarrassé, mais elle continue de surveiller le cinéma, la littérature ou la musique, remise en selle par de nouvelles générations de censeurs aussi moralisateurs que ceux qui les avaient précédés, espérant peut-être la rendre éternelle.
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