Berniece Baker Miracle

Berniece Baker est la demi-soeur de Norma Jeane Baker (le nom de famille commun n'est qu'un homonyme purement fortuit). En effet, Berniece a pour mère Gladys Monroe et est issue d'une première union de celle-ci. Gladys a alors déjà les prémices de troubles psychiatriques (elle sera diagnostiquée schizophrène) et le père de Berniece (qui compte également un frère, Kermitt, qui décèdera très jeune, à l'âge de 14 ans) décide d'éloigner ses enfants... Gladys ne se souciera pas de sa famille ainsi retirée d'elle et refera sa vie ailleurs...

De là naîtra sept ans plus tard la petite Norma Jeane Baker, devenue Marilyn Monroe.



Berniece et Norma Jeane apprennent tard l'existence l'une de l'autre et Norma Jeane a alors 16 ans lorsqu'elles se rencontrent pour la première fois. L'une et l'autre tisseront des liens d'autant plus importants que leur famille disloquée les en ont privées.

Elles tenteront ensemble de conquérir Gladys, mère froide et colérique, mais ne parviendront jamais à gagner son amour.



J'ai mis plusieurs mois à terminer ce livre... L'écriture m'en est apparue brouillonne, les anecdotes souvent sans consistance et l'histoire réécrite et édulcorée.

En effet, Berniece avait juré à Marilyn de ne jamais s'épancher publiquement sur sa vie privée, ce qu'elle a pourtant fait avec ce livre... Mais, est-ce pour ne pas ternir sa mémoire ou parce que Marilyn ne lui confiait certainement qu'une partie de ce qu'était ou avait été sa vie, bon nombre de faits marquants de la biographie de Marilyn sont à peine évoqués, traités comme quantité négligeable, voire tout simplement réfutés.



Le livre n'a donc pas grand intérêt et il existe des ouvrages bien plus révélateurs de la vie - tragique - de Marilyn.



J'ai toutefois beaucoup apprécié les photos insérées dans le livre car pour la plupart, elles m'étaient inconnues. On y voit par exemple des photos familiales et de Norma Jeane jeune adolescente. Elle est décidément superbe et sur les clichés, quels qu'ils soient, on ne remarque qu'elle. Également, parmi les photos, il est troublant de regarder Gladys jeune et d'y reconnaitre les traits de Norma Jeane, avant que la folie les brouillent en une mine renfrognée.