« Un léger voile de brume soulignait le paysage éternel des collines grecques dévalant vers le bleu de la Méditerranée, courant d’oliviers en arbres fruitiers, de parfums en couleurs, cette beauté, la couleur verte si puissante des orangers au printemps, j’ai suivi le mouvement jusqu’à la petite falaise marbrée où un escalier de pierres menait sur le sable, au centre d’une crique protégée de hauts rochers. Je me suis déshabillé, enivré de chaleur, d’odeurs, du son des criquets, je me suis baigné nu, longtemps, voluptueusement, souverain sous le bleu du ciel. » p. 97