Peut-être est-ce trop optimiste de le formuler ainsi, mais les plus grands livres, les livres réellement indispensables d'être inouïs, finissent toujours par nous arriver, ils ne peuvent pas être enfouis, se laisser mourir, malgré le silence qu'on leur impose, parfois, dès leur parution. Toujours ils resurgissent, ici ou là, parce que leur puissance d'âme est trop grande pour être enclose, qu'ils parviennent à adresser leur salut, à l'un, à l'autre qui passait par hasard, un salut vers lequel tendre, irrésistiblement, horriblement entendre, parce qu'il est "le" salut.