Ces six puissants ordinateurs, avec leurs excroissances monstrueuses, souris, claviers, casques, téléphones IP, sa quarantaine d’écrans LCD, cet atelier donc, animé par ces alchimistes modernes, capables, à plus de neuf mille kilomètres des caféiers du Brésil ou du Viêtnam, de transformer un kilo de café valant un euro à la sortie de la plantation en un café valant plus de cent cinquante euros au comptoir d’un troquet parisien. Une chaîne du gavage financier parfaitement contrôlée.