Un soir, dans le maquis, je me suis approché d’un petit groupe de soldats qui déconnaient autour d’un feu qu’ils avaient allumé pour faire rôtir un sanglier. Le petit, le même, avait lancé à ses compagnons cette phrase, que j’aurais bien aimé prononcer avant lui et de préférence face à un journaliste : « Un jour, les riches auront tellement baisé les pauvres que ces derniers, affamés et diminués, n’auront d’autre choix que de manger leurs bourreaux. »