ll erra à travers le marché, en prenant soin de ne pas trop s’approcher de la rue Solianka. Il savait qu’au-delà s’étendait le quartier de la Khitrovka, le plus mal famé et le plus dangereux de Moscou. La Soukharevka comptait aussi, bien sûr, son lot d’apaches et de fourlineurs, mais ils n’arrivaient pas à la cheville de ceux de la Khitrovka. Ce qu’on en racontait flanquait vraiment la trouille.