C'est un phénomène qui peut ressembler à la réalité de tous ces migrants qui doivent se sacrifier au travail pour gagner de quoi nourrir toute la famille restée au pays. Un peu à l'image de cette solidarité végétale induite par la répartition spéciale de l'eau, la majorité des bouches à nourrir de cette planète ne sont pas près des dépôts de pitance. C'est comme si la Terre était divisée en deux parties : il y a au nord les pays riches du G-20 et au sud les pays pauvres du G-faim. Entre mortels sur cette minuscule planète bleue, nous avons sans doute bien des choses à apprendre des arbres en matière de solidarité. Se donner les mains un peu comme les arbres se donnent les racines.