Brad Foxhoren

Iris, orpheline, à intégrer dans son enfance une école de fille un peu particulière. On y dispense un enseignement partagé entre l’étiquette, le savoir-vivre et les arts martiaux. Iris, plus douée que ses congénères, est adoptée, ou plutôt embauchée, pour tenir les rôles conjoints de secrétaire, garde du corps et assassin auprès d’un homme d’affaire extrêmement puissant ; à sa charge également de satisfaire physiquement son employeur. Le jour où ce dernier lui demande de se rapprocher d’un jeune collaborateur, un peu trop zélé, la remarquable efficacité professionnelle d’Iris se trouve compromise pour la première fois…



David Wohl co-créateur des séries cultes Witchblade et The Darkness entame en 2009 l’écriture d’assistante et exécutrice. L’histoire est celle de businessmen se livrant une guerre bien réelle par le truchement de femmes assassins. Sur un schéma convenu, le scénariste, ponctue son récit de flashbacks issus de l’enfance difficile de l’héroïne. Malheureusement trop peu d’éléments culturels viennent préciser le contexte asiatique et l’ambiance reste seulement visuelle. Les événements tournent rapidement au crêpage de chignon à la chaîne et chaque nouvelle adversaire tente de barrer la route à l’héroïne, progressives épreuves avant le rendez-vous final. Eduardo Francisco, pour la part graphique, offre une prestation honorable malgré un léger manque de maîtrise sur certaines planches. Dernier écueil, la densité du texte impose une taille de police qui rend la lecture fastidieuse. L’agréable surprise vient de la collaboration de Joe Benitez qui réalise le caracter design et la couverture. Sans surprise il délivre pour les débuts de cette série, une galerie de personnages féminins à la plastique idéale. Véritable virtuose, Joe Benitez donne à ce tome 1, le temps de quelques illustrations, les accents d’un album de pin-up. En définitive cette lecture offre un agréable moment mais guère plus.

J’ai acheté ce comics quasi à sa sortie à cause de la mention « par les créateurs de Witchblade » et pour ces superbes graphismes. Je ne sais pas si depuis le temps, la série s’est étoffée ou pas.



Nous y découvrons Iris, elle est assistante exécutrice d’un PDG chinois. Cette dénomination englobe beaucoup de choses : garde du corps, serveuse de thé, assistante, tueur à gages… Il faut attendre le chapitre 3 pour que l’histoire se lance enfin. Au final, on voit beaucoup de combats avec de très belles femmes maniant tous types de lames tranchantes. Il est surtout question de vengeance du boss d’Iris qui a été trahi par ses associés, et d’Iris et de ses consœurs pour la jeunesse qu’elles ont vécue. J’ai néanmoins l’impression de lire plusieurs histoires et non une d’un seul tenant, c’est un peu dommageable pour la personnalité d’Iris qui ne semble pas aboutie. Au début, elle fait tout ce que lui ordonne son boss sans se poser de questions et ensuite, elle n’en fait qu’à sa tête. Pourquoi ? Je n’ai pas compris ce qui a provoqué ce changement, peut-être le retour aux sources de son enfance avec ses différentes consœurs ?… Niveau éditeur, il y a aussi un petit inconvénient avec la taille d’écriture, c’est vraiment très petit voire trop, sur fond sombre en plus, c’est presque illisible par moments. La dernière page donne finalement envie d’en savoir plus sur le futur d’Iris mais après une petite recherche internet, il semblerait que Delcourt n’ait pas édité la suite depuis 6 ans… cela n’a pas dû marcher comme il le souhaitait, je pense.



Comme vous l’aurez compris, cet album est finalement une découverte mitigée entre les différentes histoires, la personnalité bâclée d’Iris et les graphismes de combats entre femmes aux superbes plastiques. J’attendais peut-être mieux du créateur de Witchblade et de Fathom. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce premier tome pour vous en faire votre propre idée.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

C’est un thriller noir tout en couleur asiatique. Je dois avouer que le charme de l’héroïne transparaît au niveau du dessin. Il est vrai qu’on la découvre en froide tueuse et en parfaite collaboratrice d’un méchant financier. Ce n’était guère la position idéale. On va suivre son changement de camp. Cela ne se fera pas sans mal. Découvrir la vraie nature de son employeur n’aurait normalement pas dû être aussi difficile que cela dans ce contexte! Mais bon, passons !



Les scènes d’actions s’enchaînent assez rapidement alors que le rythme devient par moment beaucoup plus lent. Bref, il y a des cassures qui ne sont pas faciles à digérer. La narration est par contre assez efficace. On est pris facilement au jeu.



Au final, c’est une série sur les samouraïs au féminin avec un scénario sans réelle surprise. Cela se laisse tout de même lire assez agréablement.

Merci à Witchblade de m'avoir fait partager cette lecture.

Je ne suis pas une adepte du format comics mais je dois avouer que celui-ci est séduisant. Cette histoire rappelle un peu l'ambiance de kil Bill avec ses protagonistes féminins aux formes structurales, à la plastique impeccable, aux talents guerriers redoutables... sans compter les compétences domestiques et financières... bref des femmes accomplies, formées depuis le plus jeune age pour satisfaire à tous les désirs de leurs patrons... tout est parfaitement organisé ainsi dans le meilleur des monde mafieux qui soit... jusqu'au jour où le boss de notre héroïne lui confie une mission qui va bouleverser toutes les conviction qui lui ont été inculquées de force depuis son entrée à l'institution....

Un scénario intéressant servi par des dessins dynamiques... une bonne combinaison pour démarrer.

Pourquoi seulement 3 étoiles dans ces conditions? d'abord pour la simplicité du dessins qui m'ont paru terriblement glacés.... mais c'est le problème que je rencontre avec le genre comics en général. Et ensuite certaines scènes me paraissaient un peu trop prévisibles... un peu plus surprenant ne nuirait pas.

Cette histoire reste donc peu originale. [...] Les méchants sont ici les hommes, des maniaques de la finance qui lancent ces femmes faire la guerre à leur place. Le rythme est cependant bien soutenu ce qui sauve l’histoire.
Lien : http://www.avoir-alire.com/a..