Brandon Peterson

« X-men, intégrale, 1993, tome 2 » ne ménage pas sa peine pour un résultat mitigé.



L'aventure russe autour du télépathe pathétique appelé l’Écorcheur des âmes est sombre, douloureuse, mais malheureusement un peu plombée par le style de Kubert.



On insiste lourdement sur les tourments intérieurs des personnages principaux (Cyclope et Colossus) et malgré une intention louable de mettre la séduisante Psylocke en lumière, cette histoire de double japonaise ne décolle jamais réellement.



Les mutants « chair à canon » pullulent également : Dark riders, Acolytes qui tels les Reavers sont autant de personnages jetables à la durée de vie on le devine éphémère.



Du coté plus positif on appréciera les styles graphique de Peterson et de Romita Jr qui donnent un formidable dynamisme à une action, pour une fois située en France avec des vues sommaires mais néanmoins appréciable de la cote normande et du Mont Saint-Michel !
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Il y a du bon et du moins bon dans ce numéro.
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Pour ce 5ème volume en Deluxe, c'est Brian K. Vaughan qui reprend le scénario.



Mark Millar et Brian M. Bendis avaient fait du très bon travail et on peut dire que Brian K. Vaughan est à la hauteur. Le scénario est très bon et les différents dessinateurs qui l'accompagnent le sont tout autant.



Ce volume est composé de 3 arcs narratifs différents, où nous pourront retrouver de nouveaux personnages faisant leur apparition dans l'univers ultimate ou d'autres faisant un petit retour.



Ainsi, le premier arc s'arrête sur M. Sinistre et des meurtres de mutant.



Le deuxième voit revenir le cajun Gambit qui à accepter d'enlever un personnage pour une mystérieuse société boursière.



Et le troisième, voit l'arrivé de Mojo et Longshot, personnages que je n'aime pas du tout dans l'univers classique mais dont j'ai trouvé l'adaptation pour l'univers ultimate excellente.



Les 3 arcs présents sont très bons et ça a été un excellent moment de lecture pour moi.

Après le run de Mark Millar (tomes 1 à 3) et celui de Brian Michael Bendis (tome 4), cette cinquième intégrale de la collection Mavel Deluxe marque le début du run de Brian K. Vaughan ("Y : Le Dernier Homme", "Les Fugitifs"). Alors que chaque membre de l’équipe des X-Men digère encore la mort de Hank à sa manière, l’auteur propose trois récits complets reprenant les épisodes #46 à #57 de la saga.



La première histoire, intitulée «The Tempest» et dessinée par Brandon Peterson, reprend les épisodes #46 à #49. Alors que l’équipe fait le deuil de Fauve, la version Ultimate de Mr Sinistre entre dans la danse. Le développement psychologique des personnages et les dialogues sont soignés et cette enquête policière à la recherche d’un tueur de mutants est parfaitement illustré par Brandon Peterson. La fin du personnage de Mr Sinistre est peut-être un peu trop précipitée et laisse un arrière-goût de trop peu vis-à-vis d’un personnage intéressant qui méritait d’être exploité un peu plus longtemps.



Le second récit, intitulé « Cry Wolf » et marqué par le retour d’Andy Kubert au dessin, reprend les épisodes #50 à #53. Cette histoire qui mêle kidnapping et triangle amoureux est marqué par l’apparition de Gambit et des jumeaux Fenris. J’ai bien aimé le rôle de Malicia au sein de cette histoire.



Le troisième arc, intitulé « The Most Dangerous Game » et illustré par Stuart Immonen, reprend les épisodes #54 à #57. Cette histoire qui permet de retourner sur l’île de Genosha introduit les versions Ultimate de Longshot et Mojo. Le scénario est très bon et permet à l’auteur de critiquer les émissions de téléréalité. Le dessin de Stuart Immonen est également très bon, mais je trouve que son style est le moins adapté des trois à ce genre de récits.

Brian K. Vaughan livre donc trois récits assez simples, mais alternant parfaitement développement psychologique des personnages et action. Il se concentre également sur des X-Men plus jeunes, qui doivent gérer leurs problèmes relationnels et accepter leur différence, thème classique et récurrent de l’univers des X-Men. Il y a aussi plus d’humour au sein de dialogues qui sonnent également plus jeunes (la réplique « Mince. Ca doit te coûter cher en déodorant ! », m’a d’ailleurs bien fait rire).



Un très bon tome, pourvu d’histoires simples, mais efficaces !

S’il est un tournant dans l’histoire des X-Men, c’est certainement sous l’impulsion de Chris Claremont au tournant des années 1980. Comment la série a-t-elle pu se remettre de son départ ?
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