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Citation de Lefso


Fatren secoua la tête. Personne ne tira tandis que l'étranger approchait de la ville sans se presser. Il arrêta sa monture devant les portes. Fatren était fier de ces portes-là. De véritables portes de bois intégrées au remblai de terre. Il s'était procuré le bois et la pierre dans le manoir du lord au centre de la ville.
On ne voyait pas grand-chose de l'étranger sous l'épaisse cape noire qui le protégeait des cendres. Fatren l'étudia par dessus le sommet du rempart, puis se tourna vers son frère en haussant les épaules. La cendre tombait en silence.
L'étranger bondit au bas de son cheval.
Il s'élança tout droit dans les airs, comme propulsé d'en bas, et sa cape se dégagea cependant qu'il s'élevait. Il portait en dessous un uniforme d'un blanc éclatant.
Avec un juron, Fatren bondit en arrière tandis que l'étranger atteignait le sommet du rempart et atterrissait au-dessus de la porte de bois. Cet homme était un allomancien. Un noble. Fatren avait espéré qu'ils continueraient tous à se chamailler au nord et qu'ils laisseraient ses gens en paix.
Ou du moins, qu'ils les laisseraient mourir en paix.
Le nouveau venu se retourna. Il portait une courte barbe et ses cheveux sombres étaient taillés ras.
- Très bien, messieurs, déclara-t-il en marchant au sommet de la porte avec un équilibre contre nature, nous n'avons pas beaucoup de temps. Mettons-nous au travail.
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