...nous étions jeunes, vivants et forts, rien ne pouvait nous faire de mal, et rien ne venait ternir cette perception, cette fable sur notre place dans le monde, et nous balayions d'un geste les notions importunes de destin et d'horreur, l'idée d'une mort hideuse qui pourrait nous arracher au dôme doré de l'adolescence sous lequel nous résidions.