Les hommes encourageaient leurs sœurs, compagnes et femmes à les rejoindre pour se « mettre au travail », et l’appartenance aux gangs devint une véritable affaire de famille. Les femmes, tout comme les hommes, complétaient leurs gangs avec leurs familles proches — il y avait moins de risque qu’un parent les dénonce.
Ces nouvelles libertés s’accompagnèrent d’une volonté de changement. Les filles qui avaient vu leur mère battue par leur père décidaient de ne pas souffrir ainsi. En grandissant, beaucoup apprirent à se battre, pas seulement pour défendre leur honneur et éviter une grossesse, mais aussi pour tenir tête à des hommes violents.