Je crois pouvoir dire que la nuit est le pire moment. Cela peut sans doute paraître étrange si l'on considère que ces deux journées ont vu la mort d'innocents, des viols, des violences, des souffrances physiques et psychologiques à n'en plus finir. (...)
Est-ce que la nuit anéantit le peu d'espoir que chacun pouvait encore nourrir. Je l'ignore. Ce que je sais, en revanche(...) c'est qu'elle me plonge dans un désespoir qui me ronge de plus en plus profondément, au fur et à mesure que s'écoulent les minutes, cruelles, impitoyables.