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4.6/5 (sur 194 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 13/07/1965
Biographie :

Bridget Page (un pseudonyme) est secrétaire médicale dans un service d'Urgences.

Diary of Rebirth (2015) est son premier roman.

Mère de deux grands enfants, elle réside dans la Sarthe où elle a toujours vécu.

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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Je croyais tout lui apprendre, or c’est elle qui m’enseigne que le plaisir peut être décuplé lorsqu’on le partage avec l’être que l’on aime le plus au monde et qu’il peut être dévastateur lorsque l’on s’y abandonne totalement.
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Je l’attire doucement contre moi et la prends dans mes bras. Sa tête vient tout naturellement se poser contre mon torse, tandis que ses mains hésitent à trouver leur place. Saisissant la droite, je la pose sur mon cœur, tandis que mon nez plonge dans sa chevelure. Elle a cette odeur de miel, de soleil, de printemps et ses cheveux sont incroyablement doux. Un petit coin de paradis, en somme.

— Ne fais plus jamais ça, Annabelle. Ne me fuis plus, ne remets plus jamais ta vie en d’autres mains que les miennes, je ne le supporterai pas.
Je suis Greg, je tombe en chute libre dans un piège qui se retournera sans doute contre moi, mais contre lequel je sais, d’ores et déjà, que je suis résolument impuissant.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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J’ai besoin de la sortir de là, même si ce n’est que son corps que je ramène de l’enfer. Je le lui dois. Je lui avais promis de rester avec elle jusqu’au bout, de ne pas la lâcher. Je tiendrai parole.
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Il plonge son regard dans le mien, m’accorde un sourire fataliste et relève son arme. Je me retourne vers le rideau de fer. Le vieux couple s’étreint et se regarde avec amour. Ils n’accordent pas la moindre attention au tueur qui va leur ôter la vie dans un instant. Ils sont dans leur bulle et, quelque part, sans doute, heureux de n’avoir pas été séparés.
Deux rafales, une longue suivie d’une plus courte, les fauchent sans même les désunir. C’est en couple qu’ils ont vécu, c’est serrés l’un contre l’autre qu’ils tombent lentement au sol. Rien ne les a séparés, pas même la mort.
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Une fois la dalle de marbre retirée, j'ignore si je serai capable de me tenir au bord du vide sans désirer m'y jeter, pour le rejoindre. Je doute même de pouvoir simplement tenir debout.
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L’état psychique de la femme de mes rêves s’est irrémédiablement dégradé, durant les quelques jours que nous avons partagés. J’aurais dû m’en rendre compte plus tôt. C’était évident, gros comme le nez au milieu de la figure. Cette fille, pleine de sang-froid lors de la prise d’otages, perdait pied peu à peu sous mes yeux, sans que je réagisse. Lorsqu’elle était près de moi, j’étais accaparé par sa bouche que je voulais explorer, son corps que je désirais si fort, ses yeux si incroyablement expressifs me hurlant combien je comptais, combien j’étais important, indispensable. Je ne ressentais rien d’autre que cette alchimie insensée entre nous, ces étincelles crépitant au bout de nos doigts, ce besoin furieux de s’appartenir.
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L’espoir, quand on est comme moi, c’est une chose que l’on regarde dans la vitrine mais que l’on n’a pas les moyens de s’offrir. L’espoir, c’est la robe Oscar de la Renta qui vous fait croire un instant que vous êtes jolie, et qui vous brûle la peau, à la première occasion. L’espoir, c’est un homme qui vous dit qu’il ne vous jugera jamais et qui s’empresse de le faire, à la minute suivante. L’espoir, c’est une drogue douce qui détruit impitoyablement vos neurones tout en vous rendant accro. L’espoir, c’est cette chose que l’on appelle de ses vœux, alors qu’elle n’a pas cessé de vous détruire à petit feu.
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Je dois bien avouer que mon passé ne plaide pas en ma faveur. Et si j’étais objectif, si cette transformation ne me concernait pas personnellement, j’aurais sans doute autant de mal qu’elle à y croire. Comment passe-t-on du statut d’ « homme à femmes » à celui d’ « homme d’une seule femme » ? Si l’on m’avait conté une telle histoire, je pense que j’en aurais ri à gorge déployée. Aucune des femmes que j’ai connues ne m’avait inspiré de sentiments. Aucune…Sauf elle !
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C’est bien ma veine : je ne me souviens pas qu’une telle chose LUI soit déjà arrivé, à l’époque. Il dirait sans doute que je suis encore loin de l’égaler.

La fille a filé à l’anglaise, avant même que j’aie eu le temps de la sortir du coffre. Je lui ai pourtant administré la posologie adéquate. Je suis méthodique : j’évalue avec précision le poids de chacune d’entre elles et dose l’hypnotique d’une manière quasi chirurgicale. Je n’ai pas le droit à l’erreur. Trop et je peine à la réveiller, me mettant en retard sur un planning horaire calculé à la minute près. Pas assez et la belle au bois dormant s’éveille alors qu’elle n’est pas encore installée sur ma table. C’est ce qui est arrivé à Julie, 23 ans, comptable de son métier. 1m61 pour 50 kilos : la morphologie parfaite. Trop grande ou trop lourde, elle entraînerait l’esquif vers l’avant et le ferait sombrer sans même qu’on le découvre. Ce n’est pas ainsi que les choses doivent se dérouler.

Compte tenu de son gabarit, je lui ai délivré la mesure exact. Pourtant elle cavale, à quelques mètres devant moi, longeant le rivage à la recherche d’un secours qu’elle ne trouvera pas. Là où nous nous situons, il n’y a que l’ancienne scierie, perdue au milieu de nulle part, à flanc de dune. La première habitation se trouve à plus de dix kilomètres. Elle s’essoufflera bien avant. Ses footings dominicaux n’auront pas suffi à lui offrir la capacité pulmonaire ni la condition physique d’une coureuse de fond. Moi si.

Quand je ne travaille pas, je passe deux heures par jour à la salle de sport. Tapis de course, vélo et haltères. J’y travaille mon souffle, mon endurance et ma force musculaire : autant de qualités indispensables quand on pratique l’activité qui est la mienne.

Bien entendu, ce n’est pas mon métier. C’est un hobby, une passion et, désormais, une nécessité. Ce n’est pas tous les jours aisé, mais dans l’ensemble, je progresse à chaque nouvelle expérience. La difficulté réside dans le fait de trouver la bonne candidate, d’enquêter sur sa vie, jusqu’à la connaître mieux qu’elle ne se connaît elle-même : ses habitudes, son emploi, ses loisirs, ses amis, son lieu de vie, ses déplacements, ses moyens de locomotion, ses goûts, le nom de son chat, le cas échéant.

Tous ces détails ont leur importance… peut-être pas le patronyme de son animal de compagnie, mais, après tout, si ça m’amuse…
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Son tee-shirt, roulé en boule, gît sur l’oreiller. Il semble qu’il était sur le point de prendre une douche.
Totalement nu.
C’est généralement ainsi que tout un chacun prend une douche. Mes pensées juvéniles m’exaspèrent. Je suis ridicule. Pourquoi me fait-il cet effet ?
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