Daddy les observait. Les écoutait. Présence discrète et silencieuse dont personne n'avait conscience. Il avait souvent l'impression d'être l'alien métamorphe du film de John Carpenter, The Thing, et d'habiter son hôte officiel manipulant son visage, ses membres, voyant à travers ses yeux. A la fois présent et absent.
Invisible.
Daddy n'avait pas peur des mots. Il savait comment la société qualifiait se goûts particulier. Cela lui était indifférent. Il ne ressentait aucune honte à se voir étiqueté comme « pédophile » ou « tueur en série ». Daddy n'avait pas peur des mots, parce que les mots n'étaient que des mots. Contrairement à la plupart de ses congénères, Daddy, lui, ne se contentait pas de paroles. Il passait aux actes.