En écho à la fiction, journaux et magazines sacrifient également au modèle convenu d'un corps, non point encore devenu cyborg, mais standardisé : peu importe l'âge, l'origine et l'histoire pourvu que l'on exhibe une vitalité saine et sportive propre à faire oublier la fragilité d'une nature promise à la mort.
Les récentes prouesses d'une médecine réparatrice contribuent à entretenir les fantasmes d'un corps réformable et plastique que l'on aimerait soustraire à la fatalité de ses limites originelles.