L'analyse chimique moderne peut donner un aperçu détaillé de la manière dont les objets furent obtenus et utilisés. L'argile peut être analysée grâce aux traces de métaux qu'elle contient, de telle sorte que les récipients en céramique comme la majolique italienne ou le céladon coréen peuvent être assignés aux régions, voire même aux fours, où ils ont été fabriqués. des traces de matières organiques dans la surface d'un pot peuvent indiquer le type de nourriture qui y a été cuisiné, ou l'huile qu'il a contenue.
L'apparence est parfois trompeuse et la science permet depuis longtemps de démasquer les contrefaçons.
L'authenticité reste une question importante pour le British Museum. Toutefois, il ne s'agit pas uniquement de condamner les faux, il s'agit parfois de prouver qu'un objet rare, sans parallèles clairs, est véritablement ancien. En 2001, par exemple, avec l'aide du Heritage Lottery Fund et du Natinal Art Collections Fund, le British Museum a acquis une broche de guerrier celte unique, en or, à un prix d'environ un million de livres sterling. L'examen détaillé de la broche dans les laboratoires du musée avait au préalable prouvé avec quasi-certitude l'authenticité de celle-ci, ce qui a permis de l,acheter en toute confiance.