Il a été trois fois récipiendaire du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue : en 2005 pour "La mémoire du funambule" et l’année suivante pour deux nouvelles "Le roi du sandwich" et "La racine du vertige". Puis en 2017, il s'est mérité la palme dans la catégorie "Chanson".
En 2010, il s’est vu décerner un premier prix au concours de création de jeux de société à Parthenay, en France. Il a aussi signé le livret de l’opérette "Les Jardins d’Ève", une œuvre produite en 2005 par la Société d’art lyrique de l’Abitibi-Témiscamingue.
Son roman "La mémoire du funambule", publié aux Éditions du Quartz, a été finaliste au Grand Prix Littéraire Archambault 2012.
« Le monde a changé, dit-on », mais il sait que c’est faux. Le monde est le même depuis toujours ; ce sont les gens qui changent. La pluie reste la pluie, la terre reste la terre, le vent reste le vent. Les gens eux ne restent pas. Ils vivent et meurent. Ou changent de pays. Personne ne reste. Jamais.
(p.19)
— Tu crois qu’on peut aspirer à la vraie paix, un jour? Je veux dire « avant » de mourir? […]
— La paix des autres, la paix intérieure. Un équilibre sans excuse ni concession, tu vois? C’est ça que je veux. Un monde où ton reflet dans le miroir te fait pas honte, cette maudite honte qui te vire les tripes en ciment!
(p.41)