Un enfant en bas âge ne laisse aucun répit. Il impose à ses géniteurs de répondre présents vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Sans jour de congé, sans vacances, sans droit de grève. Un enfant chie le dimanche, réclame son lait les jours de RTT, fait ses dents le 11 novembre. Il bave sur la législation du travail, foule de ses pieds potelés les droits élémentaires, défèque sur les acquis sociaux.