léchant mon corps
de sa vague d'oubli
j'entends ma lenteur de vivre
comme un bruit d'océan
marcher sur le sable de l'orage
un jour que la mer se plisse
de beaucoup de regrets
entre la faim et l'origine
des tumultes font des rides
à la plage du recours
asséché à jamais
un espoir salé m'érafle les lèvres