Les courbes, la souplesse d’un corps, ce que l’on a connu, ressenti par le regard, le toucher, l’acte d’aimer, ne peuvent être représentés par le seul dessin du nu, qui est quelque chose de flasque, de grotesque. Comme un fruit déjà épluché dont il ne reste qu’à mordre la chair pour assouvir sa soif et sa faim, avant de s’en détourner, rassasié, en imaginant son pourrissement à venir.