Poème/ Les doux fantômes
Derrière la porte cochère
De ma mémoire,
Vous vous trémoussez, bayadère
En robe de soie.
Ô doux fantômes ! vos lueurs
Dans mon manoir
S’infiltrent sous le seuil, sans fureur,
Tout en émoi.
Rentrez ! piquez des fers ce cœur
Qui vous échoit !
Arrachez-le ! mangez-le, ô sœurs
Sur l’ostensoir !