Cette figure sinistre en qui se dresse comme la conclusion d’une carrière douloureuse, avant que s’ouvrent les ténèbres définitives, Persée (celui qui tue sans regarder). Quelle est cette tête à la chevelure sanglante qu’il élève derrière lui, sinon celle de la folie ? Mais pourquoi n’y verrai-je pas plutôt une image du remords ? Ce visage au bout de ce bras levé, oui, il me semble bien en reconnaître les traits décomposés. Le reste est silence.
— Paul Claudel, Ma soeur Camille, 1951