Les premières applications [non militaires] envisagées pour les fusées, dès que l'on put en réaliser de quelque importance, furent utilitaires. On y vit, par exemple, un moyen rapide - sinon très sûr - d'acheminer du courrier. L'idée est encore envisagée très sérieusement, tant chez les constructeurs que dans les services officiels. En France, le ministres des Postes et Télécommunications a entamé des études en ce sens il y a quelques années. Elles sont conduit à des essais réalisés avec un petit avion à réaction radiocommandé, qui offrait le double défaut d'une vitesse de croisière trop réduite et d'une récupération par parachute ne pouvant garantir la précision nécessaire du point d'atterrissage.
Depuis, un autre projet à été soumis aux autorités compétentes, celui du missile postal "Iris" (Matra), décollant verticalement, croisant à plus de Mach 2 et atterrissant verticalement selon une trajectoire rendue contrôlable par l'utilisation d'un rotor dépliable. La définition de ce projet a été poussée suffisamment loin pour que sa rentabilité puisse être établie au prix d'une surtaxe postale peu élevée. "Iris" permettrait des échanges postaux en moins d'une heure entre des correspondants habitants les principales cités européennes.
En parlant des propergols solides:
«Après retirage, les blocs sont mis à longueur à la scie et usinés au tour ou à la fraiseuse, en prenant évidemment les précautions utiles de sécurités.»