Le 11 juin 1918 décédait, à Saint-Jean-Deschaillons, le plus sympathique et le dernier survivant des poètes de l'école de 1860, Pamphile Le May. Trois jours après le 14 juin, au cours d'une matinée de printemps fleuri, l'on déposait au cimetière du village les restes du vieux barde. A quatre-vingt-un ans et cinq mois, le poète reposait enfin dans cette terre de Lotbinière qu'il avait si fidèlement aimée, dans ce coin de province dont il avait chanté la douceur et les rustiques plaisirs.