AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.08/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Berthier-en-Bas , le 22/10/1870
Mort(e) à : Québec (Québec) , le 24/06/1943
Biographie :

Camille Roy est un critique littéraire québécois du XXe siècle qui exercera une importante influence par ses manuels d'histoire littéraire et sa position de recteur de l'Université Laval à plusieurs reprises.
Camille Roy reconnaissait que la littérature canadienne n'était encore qu'à ses débuts, et sa critique allait toujours dans le sens de l'encouragement pour le meilleur épanouissement des lettres, en valorisant principalement le roman du terroir. Il vantait le classicisme français et la «clarté française», tout en critiquant occasionnellement le style ampoulé des orateurs canadiens.
Il a également fondé la revue Le Canada français5. Son intérêt s'étend à la biographie, avec des publications sur Jean Rivard, Joseph Quesnel, l'abbé Casgrain et Monseigneur de Laval. Il publie également des textes de poésie lyrique.oy a fait la synthèse de l'historiographie canadienne, il a abordé le problème universitaire québécois et il a composé quelques ouvrages d'apologie de la religion chrétienne qui défendent l'humanisme croyant.
+ Voir plus
Source : wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Camille Roy (IV)   (13)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
C'est Mme de Staël qui sera la première ouvrière de cette réforme dans les lettres françaises ; et c'est par son livre intitulé : De la Littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, qu'elle va inaugurer, en 1800, la critique nouvelle.
Commenter  J’apprécie          50
L'on respirait partout comme un vent d'épopée;
Dans son manteau de deuil la nation drapée
Écrasait ses bourreaux d'un mépris souverain;

Et le patriotisme, archange aux traits de flamme,
Électrisait les cœurs, et soufflait dans les âmes,
Comme dans des clairons d'airain.
Commenter  J’apprécie          30
Les contemporains de Gérin-Lajoie, entre autres l'abbé Casgrain lui-même, auraient souhaité une production plus abondante. L'auteur de Jean Rivard avait sitôt, étant élève au Collège de Nicolet, donné des gages de brillantes promesses littéraires. Il y faisait des vers, où se répandait un fervent patriotisme, des vers qu'il cachait au fond de son pupitre, qu'il ne voulait lire à personne, et que le directeur fit copier une nuit par l'un de ses régents ; il composait à dix-huit ans une tragédie, le jeune Latour, d'un art fort inexpérimenté, qui fut représentée au Collège, publiée dans le Répertoire national, qui eut une heure de gloire fragile, et fit connaître au public, avant qu'il eût fini ses études, l'écolier prodige dont s'enorgueillissait déjà
l'Alma Mater. Ce même écolier, ému un jour de voir s'en aller en exil les victimes de 1837¬1838, composait cette naïve ballade qui devintla plus populaire de nos chansons : Un Canadien errant. Et l'abbé Ferland, qui était alors professeur à Nicolet, qui estimait à sa valeur l'excellent humaniste qu'était Gérin-Lajoie, l'encourageait de ses conseils et de son affection, commençait avec lui ces relations d'amitié qui devaient plus tard se renouer à Québec.
Commenter  J’apprécie          10
En dehors de la table et des réunions joyeuses de l'amitié, l'habitant canadien est appliqué à son devoir, et sous le costume rustique et pittoresque que décrit plus d'une fois M. de Gaspé, il remplit avec courage et avec entrain sa tâche quotidienne; il fait modestement et très consciencieusement cette petite histoire, qui est bien l'histoire vraie et toute belle de son pays.
Commenter  J’apprécie          20
Octave Crémazie, notre premier poète canadien, a synthétisé cette longue espérance dans son poème du Vieux Soldat canadien. Ce poème fut écrit en 1855, à l'occasion de la venue à Québec de la Capricieuse, corvette française envoyée par Napoléon III, qui déployait alors en rade de Québec ce drapeau français qu'on n'avait pas revu depuis 1760.
Commenter  J’apprécie          20
A l'Ombre des Érables . . .
Ce que nous avons étudié à l'ombre des érables, c'est surtout la pensée de nos écrivains, c'est la vie ardente qui s'exprime dans leurs discours, dans leurs poèmes, dans leurs oeuvres, et qui fait ainsi paraître les énergies neuves, vigoureuses, parfois puissantes, quelquefois inexpérimentées, de l'âme canadienne.
Mais à l'ombre des érables, il nous a semblé plus d'une fois que nos écrivains, nos poètes, nos orateurs, nos historiens, nos romanciers étaient eux-mêmes la forêt nouvelle qui chaque année se multiplie, s'accroît, grandit sur les sommets de notre vie nationale ; et c'est, en vérité, à l'ombre immatérielle de cette forêt, par la multiple voix de ses ramures, que nous avons entendu parler, chanter, s'exprimer l'âme de notre race.
Commenter  J’apprécie          10
Saviez-vous bien, d'ailleurs, ce que c'est qu'un vieux hangar? et quels souvenirs il enferme? et quelle place très large il tient et il occupe dans la vie de nos braves habitants ?
Le hangar, n'en déplaise à tous les dictionnaires, et le lexique franco-canadien que prépare et publie la Société du Parler français devra tenir compte de cette acception, c'est le « cottage », le chalet ou la maison de campagne du cultivateur. C'est dans cette originale et fraîche demeure qu'il va passer la belle saison, et qu'il fait sa villégiature.
Commenter  J’apprécie          10
Et quel panorama pour des yeux de poète:
Québec et son bassin, ce miroir fabuleux
Dont le cadre, gradins aux fières silhouettes,
S'étale en ondulant jusqu'aux horizons bleus!
Le soir surtout, assis au bord de la falaise,
Combien de fois—oh! oui, dans l'ivresse ou le deuil—
Sans échanger un mot pour mieux rêver à l'aise,
N'avons-nous pas joui du sublime coup d'œil!
Commenter  J’apprécie          10
Donne au toit sans lumière un rayon de pitié,
Au rêve du poète une aile audacieuse,
Et sur les nids d'amour plane, silencieuse.
Commenter  J’apprécie          20
Mais seul le drapeau français fut forcé de disparaître du Canada. La France elle-même y restait, malgré la défaite, avec soixante-dix mille colons. Elle y restait avec une population qui avait apporté de ses provinces du Nord et de l'Ouest, de la Normandie, de la Bretagne, du Maine, du Poitou, de la Saintonge, de l'Anjou, leur tempérament tenace, réfléchi et laborieux. Les 70,000 de 1760 se sont merveilleusement multipliés. Ils sont aujourd'hui plus de 2,000,000 au Canada, et 1,500,000 aux États-Unis. Au Canada, ils occupent surtout la province de Québec, où sur une population totale de 2,003,232 ils comptent pour 1,605,339. Cette province est vraiment restée avec sa langue, ses moeurs, ses institutions, la Nouvelle-France de l'Amérique.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Camille Roy (IV) (1)Voir plus

Quiz Voir plus

Un quiz plein d'étoiles (titres en littérature)

Quel écrivain, auteur de "Croc-Blanc", publie, en 1915, un roman fantastique intitulé "Le vagabond des étoiles" ?

Jack London
Romain Gary
Ernest Hemingway

10 questions
80 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , littérature américaine , bande dessinée , culture générale , poésie , étoile , littérature , livres , romanCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..