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Citation de gilleschevaldin


Isidore était fou d’elle. Amoureux à en être malade, d’un amour viscéral, et la seule pensée de Lotte lui tordait les boyaux. La jeune fille était à la fois le mal et le remède. Dès qu’il l’entrapercevait, une chaleur diffuse (D’où partait-elle ? De la poitrine, de l’estomac, de la gorge ?) venait battre dans ses veines, et ses organes n’étaient plus qu’un informe magma. Cela pesait sur sa respiration et lui coupait l’appétit. Si seulement il avait pu la prendre dans ses bras et la serrer, la serrer de toutes ses forces, alors il aurait pu recommencer à vivre normalement.
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