Et tout le fracas des guerres, plus bas, les cris, les pleurs, les femmes de Palestine, les enfants d’Israël, les danses des Tigres tamouls, les chants fanatiques des soldats de Dieu, le petit pli d’une fosse océanique et l’effondrement des immeubles, en Chine, le grondement des barrages, le bruit cumulé des autoroutes, des trains, des avions, tout avait pour lui le charme des musiques de chambre. Discrète, paisible harmonie du chaos, gammes infinies d’instruments maniés par des nains dont il ignorait tout.