Maudit soit-il. Maudits soient son stupide front plissé, son attitude bourrue, son air renfrogné si sexy et ses lèvres finement dessinées. Maudits soient son rire amusé, son sourire en coin et ses grandes mains habiles. Maudites soient ses excuses quand il avait tort, qu’il reconnaissait s’être mal comporté, et qu’il faisait tout pour se faire pardonner. Maudit soit-il de l’avoir initiée à l’escalade avec patience et retenue alors qu’il aurait pu essayer de profiter d’elle. Maudit soit-il de la faire rire, de la mettre en colère, de lui donner envie de s’occuper de lui... et de lui appartenir.
Elle était une personne différente hier — une personne qui n’a pas besoin d’économiser, qui peut briser les cœurs sur un coup de tête, boire du champagne hors de prix et sortir de table pour aller faire l’amour à l’arrière d’une voiture. Ce n’était pas sa vraie vie. Cela avait été un entracte, une pause. Il était temps de revenir à la réalité.
Étant si naïve, elle n’avait jamais eu l’idée de se plaire comme ça. Elle savait, maintenant, ce qu’elle devrait sentir quand un homme faisait l’amour avec elle. Les femmes pouvaient être satisfaites autant que les hommes.
Chaque seconde lui semblait durer une éternité. C’est un supplice d’être près de toi et de ne pas pouvoir te toucher. Il avait raison. C’était un supplice. Tout plutôt que ça.
Elle aimait lire, et trouvait du calme dans une échappe paisible dans une histoire.
Nos vies seront pleines de joie parce que nous nous aimons.