Cinq jeunes personnages qui forment une bande de copains-copines se retrouvent dans la cour de récré et échafaudent des plans pour : 1) se protéger des autres soumis au système ; 2) échapper au système eux-mêmes, ne surtout pas grandir.
Les répliques fusent et sont souvent drôles. J’ai adoré le jeu des expressions dont on change une lettre et qui crée des images souvent poétiques : « Belote de laine / Zeste en velours / Manteau de fureur / Braguette magique / Crayons de couleuvres » etc.
Cependant, certaines répliques sont assez élaborées et me semblent compliquées pour des jeunes d’âge primaire.
J’ai trouvé sympathique de suivre ces personnages attachants dont les relations se font et se défont, et qui, quoiqu’ils fassent, grandissent – et se trouvent de nouveaux paliers à préparer.
Autant réflexion sur le fait de grandir que sur la part d’enfance en soi, cela me semble pouvoir faire une bonne base de réflexion philosophique avec des collégiens de 6ème et pourra également parler aux adultes.
Mention spéciale pour l’illustration de couverture par Fred le Chevalier.
Commenter  J’apprécie         20
Comment dire... J'ai acheté ce livre car j'avais du temps à perdre avant de prendre un train. Du temps à perdre.... Il y a une bonne poésie qui porte le texte. Mais les thèmes entrelacés sont trop nombreux, la colonisation, l'écologie, etc. Au final on s'y perd et je m'y suis perdu comme mon temps d'ailleurs.
Commenter  J’apprécie         10