Carlos Franz

Lecture décevante de ce roman qui ressemble à de la littérature de gare quant au style et à l'intrigue. (simple opinion, bien évidemment)

Ce livre est assez bon pour décrire la vie errante des fonctionnaires du Ministère des Relations Extérieures, c’est à dire les diplomates, toujours entre deux postes, mais aussi ce côté obscur de la profession où le diplomate doit côtoyer des gens de toute origine et puis cette tendance à l’abus d’alcool, ce faux ami qui évite l’ennui ou panse les peines.



C’est l’histoire d’un Consul chilien (personnage sans nom) qui prend son poste à Iquitos au début de la dictature chilienne (1973). Il faut dire qu’Iquitos est un bled perdu au coeur de l’Amazonie péruvienne où règne un climat insupportable fait de grande chaleur et grande humidité, ce qui rend la vie plus que difficile, très ralentie.

Comme chaque année pour les grandes vacances le Consul reçoit sa fille, maintenant âgée de 19 ans, mais cette année le Consul est en couple avec une superbe jeune femme d’origine péruvienne.

Le rapport père-fille est bizarre, c’est un rapport de couple mais sans rien d’incestueux. Et la fille du Consul a un comportement trop désinvolte, par moments transgresseur, elle manque de tact.



Le livre veut raconter la vie à Iquitos dans un climat malsain et une étrange relation entre un père diplomate ayant un penchant pour l’alcool (la fille aussi), et la chute morale du Consul dans une affaire de corruption; ce sera le début de sa décadence avec une fin de livre esta assez tragique.



Le film éponyme de Gerardo Herrero (2011) a de la valeur que si on a lu le livre avant; j’ai trouvé que le film n’a pas bien exploité ce côté malsain du climat qui colle à la peau des personnages et les oblige à prendre des attitudes en accord avec un magma chaud qui colle tout.
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