Je me rends bien compte de l'indifférence, de la majorité des hommes à l'égard de la Vérité : ils ignorent jusqu'à son existence. Ils sont comme des prisonniers qui seraient nés dans leur prison et qui ne savent pas qu'elle a une sortie, mais qui souffrent à cause de leur emprisonnement.
La Vérité, qui est la Vie, ne supporte aucune limitation. Pour la découvrir, nous devons nous libérer ; et pour nous libérer, nous devons être poussés, par le désir de comprendre, à trouver la cause de nos limitations. La certitude à laquelle nous parvenons alors est le résultat de nos propres luttes, de notre compréhension, de notre doute. Cette certitude, personne ne peut nous la donner.