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Citations de Carmen Belzile (54)


Quand je suis née, une bonne fée a sûrement déposé le don de la confiance et de l'espoir dans mon cœur. J'ai voulu connaître mieux que le quotidien de mon enfance, et j'y suis arrivée.
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Certains disent que la chance n’existe pas, que chacun la crée. Et le malheur? Est-ce vrai qu’on l’attire? Ma mère avait tiré toutes les mauvaises cartes. J’aurai bientôt l’âge qu’elle avait quand elle a donné naissance à son premier enfant. Je m’étais toujours appliquée à ne pas emprunter cette route, maintenant, cela devenait plus que jamais une certitude.
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Trop vite! J’avais l’impression d’être passée directement du monde de l’enfance à celui des adultes. Très jeune, il arrivait que je me débrouille mieux que ma mère. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai appris beaucoup de choses toute seule, juste en écoutant et en observant les adultes. Parfois, je ne saisissais rien aux propos que ma mère échangeait avec les intervenants. Malgré cela, quand ils venaient, je cherchais à comprendre en tendant l’oreille.
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J’ai lu beaucoup de romans,
mais également plusieurs autres genres de littérature. Les livres se
révèlent souvent le reflet de l’existence. Je n’ai pas fini d’apprendre, je
continue d’observer les gens, de lire et d’ouvrir d’autres portes pour
explorer l’inconnu. C’est une seconde nature qui fait partie de moi
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— Dis donc, Béatrice, je ne t’ai jamais entendue parler autant,
d’habitude tu lâches les mots au compte-gouttes.
— Je parle si j’ai quelque chose à dire.
— Décidément, tu es née pour vivre à travers les livres.
— Si je te disais que les livres sont mes grands amis.
— Alors, j’espère bien arriver à me glisser entre deux étagères pour
t’atteindre.
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Ma mère me trouvait curieuse, elle comprenait mal mon envie de connaître le passé, elle me demandait ce que cela m’apporterait. Ce passé de ma mère était rempli d’ombres. Ce qu’elle avait gardé sous silence, ce que sa mémoire avait enfermé dans un tiroir solidement cadenassé était sa seule façon de l’effacer. Elle s’était comportée comme si cela ne s’était jamais produit. Seulement, je voyais les choses autrement. La connaissance donne de l’assurance, je le sais, je l’ai expérimenté. Je voulais tout savoir de ce passé pour éviter de le reproduire.
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n’ai jamais été une adolescente rebelle ou arrogante, mais depuis mon très jeune âge, je me débrouillais souvent toute seule, et ça m’avait forgé une assurance pour m’affirmer et savoir ce qui me convenait le mieux. À quinze ans, je voulais développer la féminité, la délicatesse et la beauté, comme Dominique: c’était un désir qui venait de l’intérieur, même si ça risquait d’inquiéter ma mère.
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J’avais appris que ma mère avait été une enfant en mal d’amour; cet amour qui lui manquait tant et qui sommeillait au fond de son cœur, elle l’avait gardé pour ses enfants. Elle avait la certitude d’y être arrivée. Elle avait vécu sa vie d’adulte avec l’impression d’avoir réussi à briser le cercle de la violence verbale, du dénigrement et du rejet de sa famille d’origine. Elle n’avait pas reproduit son enfance sinistre.
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L’école, apprendre, ça devenait mon seul moyen pour «ouvrir les portes du savoir». Je n’avais pas saisi le sens de ces mots quand l’enseignante avait prononcé cette phrase au cours de ma deuxième année, mais je sentais que c’était important. Plus tard, j’ai compris que les portes peuvent se trouver ailleurs que dans les bâtisses ou les voitures. Je souhaitais accéder à ce savoir et je progressais vers les meilleures notes possible. Pas le temps pour les bêtises.
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On ne donne pas ce qu’on n’a pas. On ne transmet pas l’ignorance, on la perpétue.
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Contrairement à moi, ma mère n’avait pas eu la chance de vivre de semblables moments ni de rencontrer des «anges». Ou peut-être ne les avait-elle pas reconnus quand elle en avait croisé? Elle avait fréquenté l’école, elle avait appris les chiffres, un peu. Elle avait retenu les lettres et les mots, mais elle n’avait pas réussi à relier ces mots entre eux pour comprendre une histoire. Elle disait souvent qu’elle était satisfaite de sa vie parce qu’elle avait mieux réussi. Mieux réussi que qui? Ça m’a pris du temps à l’apprendre.
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L’école m’a fait comprendre que notre existence pouvait être plus large, plus riche de tout que le milieu dans lequel je grandissais. Alors, j’ai toujours voulu autre chose que cette vie-là. J’ai mis pas mal d’efforts pour me retrouver ailleurs. Mon grand frère Martin aussi y est arrivé.
Quand je suis née, une bonne fée a sûrement déposé le don de la confiance et de l’espoir dans mon cœur. J’ai voulu connaître mieux que le quotidien de mon enfance, et j’y suis arrivée.
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Certains enfants arrivent dans la vie dans un cocon de ouate, alors que d’autres se trouvent plongés dans des sables mouvants contre lesquels ils devront lutter pour éviter d’y être engloutis. C’est dans ce magma de pauvreté, d’isolement et de marginalité que je suis arrivée au monde. Dans le dénuement matériel, mais aussi dans celui d’une pauvreté de l’esprit et d’une absence de moyens pour s’en sortir.
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Cette mer assourdissante provoque des vibrations en moi, comme un massage de l’âme qui brise les pelures de protection érigées par les règles du savoir-vivre et de la bonne éducation. Des tremblements me secouent, à cause des pleurs que j’essaie de réprimer de toutes mes forces. Que se passe-t-il donc? Je me sens perdue. Tous les changements sont difficiles, même ceux pour lesquels on a opté en toute conscience.
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Le bord de la mer m’aspire comme un aimant, une force surnaturelle me happe et j’avance près d’un sentier qui mène à la plage. Hypnotisée par tout ce bleu, je reste immobile à côté d’une balancelle. J’ai déjà vu l’immensité de la mer, mais jamais comme celle-là. Et cette clameur des vagues!
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Respecter les décisions personnelles est un geste d'amour, ..., même si parfois, c'est douloureux.
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Il est resté silencieux. Il y a des choses en ce monde qu’il faut avoir
vécues ou avoir vues pour imaginer qu’elles existent
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Une femme remplie de bonté, tendre et qui dégageait une
douce odeur. En la quittant, j’ai tendrement embrassé ses joues roses en lui
souhaitant beaucoup de bonheur. La femme de Gilles est également venue
nous dire au revoir en nous faisant une chaleureuse accolade. Ces deux
femmes se ressemblaient, toutes les deux m’avaient tenu des propos sur le
respect et toutes les deux m’avaient ouvert leurs bras. C’était réconfortant
de savoir que maintenant, dans ma famille, se trouvaient des femmes de
coeur inspirantes.
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Mais depuis quelque temps, je me suis mise à dévorer littéralement des
volumes traitant de développement personnel et de psychologie. Dans
cette catégorie, certains ouvrages dégagent une saveur de guimauve trop
sucrée, alors je les abandonne vite
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— Je ne tiens pas à tout prix à l’approbation, j’ai traversé l’adolescence
sans amitié réelle avec des jeunes de mon âge et, à vrai dire, je me sens
bien comme ça
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