Carol Ericson

[...] je me suis juré une chose : que mon passé ferait toujours partie de moi. Qu'il a fait de moi celui que je suis aujourd'hui, mais que je devrais toujours vivre tourné vers l'avenir et ne pas être prisonnier de choses sur lesquelles il est impossible de revenir. De choses auxquelles je ne peux rien changer. (p389)

Mariée par convenance :

— Tu vois les branches plus petites sur la droite ? Elles ont été cassées il n’y a pas longtemps.
Callie plissa les yeux pour observer l’arbre, qui ne s’était pas encore décidé à prendre ses couleurs d’automne.
— C’est peut-être un oiseau, avança-t-elle.
— Ah oui, un ptérodactyle ?

There are no rules (…) that define a family except love.

Piégée par le destin :

Elle s’engouffra dans la salle de bains, et il entendit l’eau couler.
Alors qu’il aurait dû regagner sa chambre, il resta là, les bras ballants, avec l’impression peu flatteuse d’être un veau en mal d’amour.

Piégée par le destin :

— Vous avez fait ce qu’on vous a ordonné de faire et dans l’intérêt supérieur, Clyne. Vous l’avez fait et vous êtes revenu vivant, c’est ce qui compte.
— Une partie de moi est morte là-bas…
— Mais une autre est ici, et c’est la plus importante. 

Mariée par convenance :

— J’ai peur de croire aux contes de fées, répondit-elle. J’ai peur que si je m’abandonne à toi tu ne m’avales tout entière avant de me recracher.
Il captura ses lèvres, qui avaient un goût de chocolat.
— Il se peut que je t’avale tout entière, Callie McClintock, murmura-t-il. Mais je ne te recracherai jamais. Tu es bien trop sucrée pour ça.