AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Ziliz


Après des heures de route à travers le pays que les pluies diluviennes ont transformé en une gigantesque mer de boue, Lania, somnolente, aperçoit enfin la ville. Au début, elle trouve cela très différent de ce que décrivent les marchands de passage au village. Partout où son regard se porte, Lania ne voit que des baraques en tôle, de la boue encore et toujours, et des gosses sales qui jouent nu-pieds et suivent la voiture sur quelques mètres en courant et en criant. Pas de grands immeubles chatouillant le ciel, pas de rues lisses, pas de boutiques où, paraît-il, avec de l'argent, on peut acheter des choses que Lania parvient à peine à se représenter.
Et puis, petit à petit, les baraques font place à de vraies maisons, de plus en plus coquettes, avec des jardins très verts, des arbres fleuris, des portails impressionnants.
(p. 25-26)
Commenter  J’apprécie          120





Ont apprécié cette citation (12)voir plus




{* *}