Tout était très confus, l’absence de Louise m’affectait […]. Elle était allée passer quelques jours chez son père et je n’avais pas eu d’autre choix que de la laisser partir malgré la peur qui me tenaillait qu’elle ne revienne jamais. Depuis son départ, je ne mangeais et ne dormais presque plus. Chaque nuit, les ombres me hurlaient aux oreilles que Louise ne reviendrait jamais.
Les larmes sont le fleuve du cœur. Lorsqu’il déborde de sentiments, elles s’échappent pour ne pas noyer l’âme. Elles coulent le long des joues en un petit ruisseau qui adoucit le feu qui les a fait rougir, et tombent en une pluie fine qui arrose le sol et fait pousser les fleurs qui, par leur parfum et leurs jolies couleurs, nous remplissent le cœur de douceur, de bonheur.
J’avais acheté quelques petits gâteaux pour le thé et un joli bouquet de fleurs pour égayer le salon […]. J’avais choisi les vêtements que je porterais avec soin et avais agrémenté ma tenue avec une jolie écharpe en soie, me souvenant des paroles de Noémie à ce sujet. J’étais satisfait du résultat et me trouvais plutôt bel homme en me regardant dans le miroir.