Quand je ferme les yeux, ce sont les siens qui apparaissent. Je les rouvre aussi sec, mais c’est comme si ses mains, douces et fermes à la fois, étaient encore sur mes bas. Comme si prendre possession de mon corps n’était pas suffisant, le voilà qui envahit mon esprit. Vouloir chasser ces images ne fait qu’accroître mon désir inassouvi. C’était bon, addictif, comme le goût d’un nectar divin.