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3.07/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 22/12/1966
Biographie :

Caroline Pascal est ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, professeur agrégé d’espagnol et docteur es lettres.

Elle a enseigné dans les universités de Lille, Bordeaux et Paris V avant d’obtenir une classe de khâgne au lycée La Bruyère à Versailles.

En 2003, elle avait été élue maître de conférence en Sorbonne (Université Paris IV).

Caroline Pascal a publié deux romans, dont Versailles est à la fois le cadre et le sujet, Fixés sous Verre en 2003 et Derrière le Paravent en 2005.

C’est à ce titre que Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, lui a remis personnellement les insignes de chevalier des Arts et Lettres le 6 avril 2009.

Le Président de la République, par décret du 9 juin 2009, vient de nommer Caroline Pascal inspecteur général de l’Education nationale.
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Source : www.monversailles.com
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Caroline Pascal présente La femme blessée .

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait oublié qu'on sort de l'adolescence comme on entre dans le printemps, à coups de giboulées ; le regard comme le ciel se semble clair, mais voilà qu'il se voile et fond en eau sans prévenir. (p83)
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Un jour la douceur du souvenir remplacerait la douleur de la perte.
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Une mère, c'est de la confiance. Elle n'est pas forcément là pour te montrer le chemin, mais juste pour te dire que la voie est libre, que tu peux y aller, que tu vas y arriver. Elle a pas la science infuse, pas la clé de tout, elle se plante, elle fait chier, parfois même elle fait le contraire de ce qu'il faudrait, mais elle t'aime sans condition et croit en toi, absolument, sans réserve.
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Quand il quitta la chambre, à l'arrivée du médecin, il se prolongeait d'une génération et le sentait jusqu'au creux de ses os. Désormais, il aurait mal à l'oreille quand le petit aurait une otite, mal au ventre quand il passerait son examen de solfège, mal tout court quand l'enfant souffrirait. (p.25-26)
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On devrait vivre en permanence sous la menace d'une fin abrupte, pour ne rien regretter, toujours tout dire, tout de suite. Moi, c'est à son corps froid que j'ai tout dit, devant sa dépouille que j'ai promis, juré, regretté, espéré, prié, demandé de l'aide.
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Tout était clos pourtant, inhabité, mais l'été avait conservé la trace de sa présence derrière les volets, dans l'obscurité du temps suspendu, avec le fétichisme d'un amoureux (...) C'est à peine si elle sait bouger, de peur sentir sa mère disparaître.(p53)
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Je t'aime, Raf, je passerai la main sur tes yeux pour effacer les images qui te heurtent, j'étoufferai l'écho du drame dans les hoquets de l'amour, je caresserai le grain de ta peau jusqu'à ce que le désir submerge ton chagrin.
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Paul laissa traîner quelques mois d'indécision comme une vieille facture impayée. L'air de rien, il continuait de se rassurer auprès de Marie-Jeanne. L'air supérieur, il continuait de régenter sa maisonnée. (p.64)
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[la mort] Il connaissait ses ruses et ses méprises, ses triomphes et ses reculades. Cette fois-ci, il ne lutterait pas, il savait trop qu'on ne gagnait que du temps, et, à son âge, le temps ne valait rien. (p.38)
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"Dans le fond, je ne la connaissais pas, maman. Avec ta mère, tu crois que tu es comme un vieux couple, ou plutôt comme des poupées russes, emboîtées, et puis tu te rends compte qu'en fait tu ne sais rien, qu'elle parle à tout le monde sauf à toi. Je l'ai eue combien d'heures au téléphone pour que finalement elle ne me dise rien? Rien d'important, rien d'essentiel ? Des banalités qui ne m'apprenaient rien de sa vie, de ce qui comptait pour elle. Et, bête comme je suis, moi, je pensais que c'était parce que sa vie se résumait à ces banalités."
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