Citation de LiliMatoline
Chapitre 1 :
Washington:
« ...Il s’agissait de l’homme que j’avais bousculé dans le couloir. Oh, misère. Mr. MacHachton se leva, je l’imitai. L’homme s’approcha de nous et Amanda rejoignit sans un mot son bureau. MacHachton serra la main du nouveau venu et se rassit dans son fauteuil de cuir. Je m’apprêtai à laisser mon siège à l’homme quand celui-ci agita la main :
— Ne bougez pas, dit-il, je vais prendre une autre chaise.
— Merci, répondis-je simplement.
— Tout le plaisir est pour moi.
À quoi jouait-il ? Croyait-il que je ne l’avais pas reconnu et que j’allais lui pardonner la façon dont il s’était adressé à moi ?
— Clayton, je vous présente Daphné Walls, dit Mr.MacHachton en me désignant avec sa main, Daphné. Voici l’Agent Clayton Klark, ajouta-t-il ensuite.
— Re-bonjour, dit-il avec un léger sourire, qui dans d’autres circonstances aurait même pu être caractérisé de charmant.
— Vous vous connaissez ? demanda Mr MacHachton.
— On s’est déjà croisé dans les couloirs, lui répondis-je.
— Très bien, vous apprendrez à faire plus ample connaissance, dit le directeur un sourire aux lèvres.
— Pardon, monsieur, mais je ne crois pas vous suivre, dit l’Agent.
— Pourtant, rien de plus simple, vous allez faire équipe, résoudre cette mission, dont je vous ai parlé chacun de votre côté, dit-il comme si c’était la plus sage des décisions avec un léger haussement d’épaules.
— Avec tout le respect que je vous dois, j’espère que c’est une plaisanterie de mauvais goût. Je prends cette mission très à cœur vous savez, de nombreuses vies sont en danger. Je ne voudrais pas que des agents qui ne sont pas habitués au terrain, dit-il en me lorgnant du coin de l’œil, viennent mettre en péril la situation de notre pays. Je suis sûr qu’elle ne sait même pas se servir d’une arme à feu, ajouta-t-il en rigolant légèrement et en montrant du doigt l’arme posée sur le bureau devant moi.
La colère me monta au nez et je dus faire un grand effort pour ne pas lui mettre ma main dans la figure – je sais, je suis trop impulsive.
— Ce n’est qu’un léger détail, une fois réglé, je serai ravie de tester ce petit jouet contre vous.
— Cessez de vous disputer et écoutez-moi, que cela vous plaise ou non vous devrez faire équipe, j’ai longtemps étudié vos dossiers et vous vous compléterez sur cette affaire.
— Ça je ne pense pas, marmonna mon futur coéquipier.
— C’est bien un point où je suis d’accord avec vous, lui répondis-je.
Mr. MacHachton se racla la gorge pour que l’on cesse de l’interrompre, nous regarda quelques instants puis reprit : ...»
Washington:
« ...Il s’agissait de l’homme que j’avais bousculé dans le couloir. Oh, misère. Mr. MacHachton se leva, je l’imitai. L’homme s’approcha de nous et Amanda rejoignit sans un mot son bureau. MacHachton serra la main du nouveau venu et se rassit dans son fauteuil de cuir. Je m’apprêtai à laisser mon siège à l’homme quand celui-ci agita la main :
— Ne bougez pas, dit-il, je vais prendre une autre chaise.
— Merci, répondis-je simplement.
— Tout le plaisir est pour moi.
À quoi jouait-il ? Croyait-il que je ne l’avais pas reconnu et que j’allais lui pardonner la façon dont il s’était adressé à moi ?
— Clayton, je vous présente Daphné Walls, dit Mr.MacHachton en me désignant avec sa main, Daphné. Voici l’Agent Clayton Klark, ajouta-t-il ensuite.
— Re-bonjour, dit-il avec un léger sourire, qui dans d’autres circonstances aurait même pu être caractérisé de charmant.
— Vous vous connaissez ? demanda Mr MacHachton.
— On s’est déjà croisé dans les couloirs, lui répondis-je.
— Très bien, vous apprendrez à faire plus ample connaissance, dit le directeur un sourire aux lèvres.
— Pardon, monsieur, mais je ne crois pas vous suivre, dit l’Agent.
— Pourtant, rien de plus simple, vous allez faire équipe, résoudre cette mission, dont je vous ai parlé chacun de votre côté, dit-il comme si c’était la plus sage des décisions avec un léger haussement d’épaules.
— Avec tout le respect que je vous dois, j’espère que c’est une plaisanterie de mauvais goût. Je prends cette mission très à cœur vous savez, de nombreuses vies sont en danger. Je ne voudrais pas que des agents qui ne sont pas habitués au terrain, dit-il en me lorgnant du coin de l’œil, viennent mettre en péril la situation de notre pays. Je suis sûr qu’elle ne sait même pas se servir d’une arme à feu, ajouta-t-il en rigolant légèrement et en montrant du doigt l’arme posée sur le bureau devant moi.
La colère me monta au nez et je dus faire un grand effort pour ne pas lui mettre ma main dans la figure – je sais, je suis trop impulsive.
— Ce n’est qu’un léger détail, une fois réglé, je serai ravie de tester ce petit jouet contre vous.
— Cessez de vous disputer et écoutez-moi, que cela vous plaise ou non vous devrez faire équipe, j’ai longtemps étudié vos dossiers et vous vous compléterez sur cette affaire.
— Ça je ne pense pas, marmonna mon futur coéquipier.
— C’est bien un point où je suis d’accord avec vous, lui répondis-je.
Mr. MacHachton se racla la gorge pour que l’on cesse de l’interrompre, nous regarda quelques instants puis reprit : ...»