Un louvetier remarquable, monsieur d’Enneval d’Alençon, succède à Duhamel. Les paysans reçoivent la promesse qu’avant la fin de l’hiver, le Gévaudan sera débarrassé du monstre. Accompagné de son fils et de six chiens limiers, d’Enneval prend son temps. Avant de courir la lande et les bois, il veut causer avec les paysans, interroger les rescapés. On lui parle d’une bête grande comme un veau, au poil roussâtre, rayée de brun sur l’échine, avec des oreilles courtes, une longue queue très mobile, de puissantes mâchoires, des yeux méchants. Elle est d’une grande agilité, d’une surprenante intelligence.
Chapitre 7