tu peux casser ton double dos de bête
tu peux ruer dans ton stand
tu peux gueuler à perdre haleine
la vache de vivre te serre d’un cran
ta colère dans le grand fouillis d’automne
la charogne de ce que furent tes arrogances
l’odeur des défaites qui rentre à plein malheur
le nordet des carcasses vient puer à tes flancs
ta rage à la criée contre les vents levés
ta rage qui sait la muselière et qui la voit venir