Sans être criminelle, elle avait pris de mauvaises décisions. Or la société exigeait des dirigeants qui ne tâtonnent pas, qui ne se trompent pas. Adieu les secondes chances, la compassion, les explications. Quiconque avait commis des erreurs ne pouvait plus briguer de poste à responsabilités. Bientôt, sous la pression de centaines de milliers de manifestants, il a été décidé que toute personne commettant une erreur de jugement devait être exclue de la société. Désormais, il faudrait toujours réfléchir, prévoir, avant d'agir.