Je ne sais pas bien si c'est le besoin de me rassurer ou la peur d'avoir mal fait avant, mais on a toujours des promesses à faire quand elles ne valent plus la peine d'être dites. Est-ce-que je m'achète une bonne conscience ? Indéniablement. Mais je suis surtout en train de quitter cette pudeur moribonde qui m'habite si souvent et m'empêche de dire du vivant ce que j’ose après. Je ne pense pas être la seule, mais je déteste vraiment cette idée de ne pas parvenir à mettre des mots sur des émotions. Verbaliser, il paraît que c'est essentiel. J'admire ces gens qui réussissent à dire les choses au bon moment, moi je ne sais que les écrire ou faire trop tard.