Le halo disparut subitement, au moment même où Adèle
repéra un arbre, dont le gigantisme aurait pourtant dû nous
captiver bien avant. La grosseur de son tronc, avec ses nom-
breuses spirales et ses aspérités parfois biscornues, attestait
d’un âge avancé. Ses branches, vertes et dentelées, semblant
chatouiller le ciel, se mirent à se balancer, dans un signe
d’invitation. Il ressemblait à un chêne, mais sa forme différait
de ceux que j’avais l’habitude de voir dans nos forêts.