Cécile Strouk

En quelques lignes mon retour sur « La confusion des sentiments » de Stefan Zweig :



Dans ce récit, nous suivons la vie du jeune homme Roland à 19 ans où il découvre la vie étudiante dans un premier temps à Berlin puis dans sa province. Cette période de vie est raconté par Roland lui-même à 40 ans, professeur, qui se souvient d’une aventure forte avec son professeur de philologie.



Roland arrive dans cet établissement décidé à reprendre sa carrière en main et il va rencontrer ce professeur où il va se laisser gagner par un sentiment de passion à son égard, un enthousiasme et une admiration forte allant jusqu’à l’idolâtrie. Le lecteur est embarqué dans cette relation peu commune entre un professeur et son disciple où le professeur a une attitude difficilement compréhensible. En effet, ce dernier est tantôt rempli de tendresse, passionné, grand orateur et tantôt il est irritant, refermé et timide. Le disciple comme il se nomme lui-même cherche en ce professeur un père a qui il ne veut pas décevoir en mêlant tous les sentiments de la période adolescente.



Comment aboutira cette relation ? Qu’en pense la femme du professeur ? Quelle sera la conclusion de cette période marquante pour Roland au point de ressentir le besoin d’en parler plus de vingt ans après ?



C’est un ouvrage très émouvant où, d’une part, les sentiments ont une place prépondérante et, d’autre part, où l’on se confond avec Roland dans cet aller-retour de sentiments entre la passion et la douleur.



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