Céline de Rosa

Ce matin, tout en restant dans mon lit, je me suis envolée en Australie avec La vie rêvée de Chloé Chevalier : Au pays d'Oz de Céline de Rosa. Je remercie Butterfly éditions et net galley pour le voyage :)

Chloé a dix ans et vit à Paris avec ses parents et son jeune frère Ethan, de deux ans son cadet.

C'est une préadolescente bien en avance sur son âge, une solitaire férue de civilisations anciennes et de lecture qui, dès que l'occasion se présente, s'isole dans sa chambre. À son âge, elle est déjà consciente que le monde n'est pas si beau...

Ses parents décident de quitter le douillet seizième arrondissement de la capitale et leurs professions plus qu'enviables pour prendre une année sabbatique et vivre une belle expérience en Australie... avant de découvrir le reste du monde.

Au pays d'Oz est le tout premier tome de la série jeunesse La vie rêvée de Chloé Chevalier.

Ce roman jeunesse se présente sous la forme d'un journal intime, mais il m'a fait également penser à un documentaire. En effet, l'auteure nous présente l'Australie, la façon de voir de ses habitants, leur façon bien à eux de parler anglais, leur passion pour les barbecues... et plein d'autres choses.

On sent que Céline de Rosa connait bien son sujet et j'ai apprécié d'apprendre autant de choses sur ce pays qui me tente toujours autant... mais est un peu loin, je me vois mal faire 24 heures d'avion pour arriver dans ce beau pays !

Chloé Chevalier est la narratrice, c'est son journal que nous découvrons. J'ai eu beaucoup de mal avec cette fillette ! Elle m'a laissé totalement indifférente, je n'ai eu aucune empathie envers elle. Et je dois vous avouer que cela m'a dérangé pour apprécier pleinement ce roman.

Chloé est en avance, elle comprend vite les choses. Elle n'a pas d'amies, ne cherche pas à en avoir et son comportement est parfois assez déroutant.

Je l'ai trouvé parfois égoïste, assez agaçante avec son coté "je sais tout".

J'ai suivi ses aventures avec plaisir car l'Australie est un pays qui me tente énormément donc toutes les informations apprises dessus m'ont beaucoup intéressés.

Mais le personnage de Chloé m'a laissé très froide, son journal est parfois un peu répétitif et il me manque vraiment quelque chose pour avoir apprécié pleinement ma lecture.

La vie rêvée de Chloé Chevalier : Au pays d'Oz est un bon roman jeunesse pour jeunes et moins jeunes qui permet d'en apprendre plus sur l'Australie. Tout le coté documentaire du roman est passionnant.

Mais comme la personnalité de Chloé ne m'a pas du tout plu, je ne peux pas mettre plus que trois étoiles et demie.

Toutefois je recommande ce roman.

Si j'en ai l'occasion, je pense que je lirais la suite quand l'auteure la publiera ; car dans les prochains tomes, qui sait, Chloé sera peut-être plus attachante :)

Grand respect Céline De Rosa!

Elle(s) ce sont toutes les femmes. Mère au foyer. Célibattante. Etudiantes. Grand-mère. Femme mariée, pacsée, célibataire...

Elle(s) c'est surtout moi Gaëlle Sandrine. Je me suis reconnue en elle(s)...

Alors il m'est compliquée de vous donner un ressenti sans avoir le cœur lourd.

Elle(s) parle d'une femme qui pourrait être n'importe laquelle d'entre nous....

Une femme en apparence parfaite, intelligente, belle, riche. Qu'on pourrait envier.

Et pourtant.... chaque façade a une faille même bien cachée!

Et chaque lectrice pourrait se reconnaître à certains moments de la vie d'elle(s).



Grand respect Céline De Rosa!

Elle aborde un sujet tabou avec finesse et respect. Elle rentre dans le personnage sans exagération. Je lui ai même posé la question si elle a été elle(s). Et je l'en félicite encore plus suite à ses réponses. En observant, elle arrive à décrire avec subtilité d'une maladie qu'on ne nomme pas. Ce livre a fait écho à ma vie. Elle décrit à la perfection jusqu'au point de non retour.



Grand respect Céline De Rosa!

Un livre que je recommande pour arrêter les préjugés.

Un livre que tout homme devrait lire pour enlever leurs œillères.

Un roman dont je me suis empressée d'en parler avec l'auteure.

Un roman coup de cœur!



NB : Juste pour ma petite remarque personnelle. J'aurais aimé connaître comment Pierre acceptait ce retour. Par amour je me doute mais après toutes ces années, j'étais curieuse.



Mes respects et mes félicitations Céline De Rosa, pour sa plume, son histoire et son témoignage d'elle(s).

Chloé a dix ans mais elle est en avance sur son âge, elle se croit surdouée et l’est sans doute. Elle commence un journal lorsqu’elle apprend, en septembre 2010 que ses parents, banquier et médecin urgentiste vont prendre une année sabbatique et se rendre en Australie. On suit les préparatifs du voyage et tout le séjour familial au pays des kangourous durant la totalité de l’année 2011, selon la vision de la jeune fille.



Les trois quarts du roman sont consacrés à la découverte de l’Australie du point de vue géographique, historique et culturel. C’est une vraie mine d’informations. Le style est simple et fluide. Le livre étant destiné à des enfants du même âge que Chloé, mais pas forcément surdoués, tous les mots un peu difficiles sont expliqués, ce qui permet aux jeunes lecteurs d’enrichir leur vocabulaire et de progresser également dans la maîtrise de la langue. Même les adultes apprendront de nombreuses choses sur ce pays qui fait rêver, avec ses paysages variés et sa culture si différentes de la nôtre. Il explique aussi les différentes conceptions de l’école, ce qui est vraiment intéressant.



Ce roman aurait tout pour plaire si Chloé n’était pas une sale gamine prétentieuse et détestable, une vraie pimbêche, même si elle se rattrape un peu à la fin et prouve qu’elle a quand même un coeur. Elle est très consciente de sa supériorité intellectuelle, ne cherche surtout pas à se faire des amies, se montre méprisante envers les autres et très intéressée. Elle sait que sa famille est riche et son plus grand souci est que leur niveau de vie diminue après cette pause, elle tient trop à son école privée, son bel appartement dans le seizième arrondissement de Paris, les virées shopping de folie, bref le luxe. Cela contribue à la rendre encore plus antipathique, je me demande comment des enfants qui connaissent des privations, comme il en existe beaucoup en ce moment avec la crise économique peuvent recevoir ce journal d’une gamine hyper privilégiée et si loin de leur réalité quotidienne. Pouvoir s’identifier aux héros de nos livres permet de grandir et de se projeter, de faire des choix pour demain et je trouve malsain de présenter un tel modèle. Rêver d’une vie de millionnaire ne donne pas des perspectives très solides. C’est la raison pour laquelle je ne mets que trois étoiles à ce livre. Merci à Netgalley et Butterfly Editions pour cette lecture mitigée.



#LaVieRêvéeDeChloéChevalier #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/

Céline De Rosa, retenez cette auteure car elle va faire parler d'elle. J'en suis certaine.

Deux premiers romans. Deux auto publiés. Deux coups de cœur. Chapeau l'artiste.



Céline De Rosa une auteure confirmée qui se fera connaître très vite car elle a une plume fantastique, profonde et touchante. Dés les premières lignes, on reconnaît la patte Céline De Rosa, elle a de l'or aux doigts. Vous aurez compris je suis fan. Tellement fan, que le livre que j'ai en mains est un livre voyageur et que j'ai contacté l'auteure pour m'offrir un roman dédicacé.... Je dis et redis et prédis, Céline De Rosa sera publié par une maison d'édition réputée et aura la publicité qu'elle mérite!



Revenons au livre coup de cœur.

Sofia la trentaine est en plein deuil. Un sujet vu et revu et pourtant.... Sofia n'est pas une trentenaire comme les autres. Le lecteur va vite comprendre qu'il est dans un cas particulier. Sofia 30 ans mais terriblement seule. Pourquoi? Sofia fait des actes à la limite de l'incohérence. Pourquoi?

Céline De Rosa nous brosse un portrait de femme qui met mal à l'aise le lecteur dés les première lignes. L'auteure ne dit jamais le mot, elle le décrit. Un univers particulier où la plume nous transporte entièrement. Céline De Rosa m'a écrit qu'elle était observatrice. J'ai eu l'impression qu'elle me prenait par la main pour observer avec elle. Alors voilà, j'ai regardé Sofia pendant qu'elle espionné le monde autour d'elle. On est complétement avec Sofia et ses délires. Nous sommes faces à des situations inconfortables. Le lecteur se prend à se poser des questions sur tout l'entourage et même le sien.



Avec Céline De Rosa, ceux que j'aime, c'est la parole aux femmes. Sofia 30 ans qui se cherche désespérément. Sylvie qu'on est amené à juger et à comprendre. Nous sommes dans un roman à la limite du thriller. Et j'en suis certaines que l'auteure pourrait exceller dans ce genre. Elle a un univers bien à elle avec des personnages complexes qui frôle le psychopathe en herbe. J'ai été retournée comme une crêpe à plusieurs reprises.



Conquise. Surprise. Enchantée. J'en veux d'autres romans de Céline De Rosa. Je me ferais bien un petit plus avec un roman sur les 15 ans de Sophia avant Elise junior. Mais bon ce n'est qu'une suggestion lol....

Félicitation Céline De Rosa!!!

Chapeau l'artiste!!!!!

Ce livre est le premier d'une série, et c'est plutôt une bonne nouvelle. Il se présente sous la forme d'un journal intime, et le moins que je puisse dire est que Chloé a une personnalité hors-normes, que bien peu d'auteurs oseraient faire adopter à leur héroïne, qui se doit d'être plus consensuelle. En effet, Chloé est plus mature qu'une enfant de son âge, elle attend avec impatience son entrée en sixième tout en ayant aucune illusion sur les êtres humains. Ouille, me direz-vous. Ouille ont pensé ses parents, qui lui ont fait consulter une psy qui est sûre que Chloé est normale, et qu'aucune séance ne lui permettra de ressembler à ce que souhaitent ses parents. Oui, elle n'a pas inventé une pathologie là où cette pathologie n'existe pas. Oui, Chloé n'a pas d'amis, ou plutôt, elle en a peu, parce que l'injustice la révolte; les préjugés aussi, et cette immersion d'un an en Australie ne va pas la faire changer d'avis.

L'Australie peut parfois faire rêver. C'est l'envers de ce rêve que montre Chloé. Pour ses parents, pas de soucis : ils appartiennent à un milieu socialement aisé, ils peuvent se permettre de prendre une année sabbatique parce que, jusqu'à présent, ils ont tout misé sur leur carrière, brillante il faut bien le dire, et en ont oublié de profiter de la vie. Ils se rattrapent, donc, et ne relâchent pas la pression sur leurs enfants. La scolarité en Australie, oui, mais les cours par correspondance français aussi, doublant ainsi la charge de travail - et pour avoir étudié par correspondance pendant quatre ans, je peux vous dire que ce n'est pas facile. Elle, son frère et ses parents profitent de la vie, des plages, du surf, ils découvrent aussi la nourriture, pas forcément terrible, et source d'obésité pour beaucoup d'australiens. Il est question des aborigènes, aussi, des personnes différentes, rejetées avec l'approbation, et bien, du plus grand nombre. L'apparence est ce qui compte.

Ce roman est préconisé à partir de huit ans, je pense cependant qu'il peut aussi toucher un lectorat plus âgé.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

L’Australie et son outback, son soleil, ses plages, le surf, les barbecues, la chaleur des Australiens...



     L'autrice l'annonce dans ses remerciements, six livres suivront, tous faisant découvrir une autre partie du monde.



      Un livre jeunesse qui m'a interpellée. Notamment dès les premières pages quand j'ai constaté que plusieurs mots étaient expliqués comme "rétorquer", "épique"... Des mots qui peuvent paraître simples pour un adulte et ces définitions pour les expliquer peuvent dérouter. Mais placez ce livre entre les mains d'un enfant ou d'une personne (au sens large) qui ne maîtrise pas ce vocabulaire... l'idée est intéressante.



Cela fait de ce livre un roman d'apprentissage.



     En effet, Chloé s'amuse à tout expliquer, comme si elle ramenait sa science. Mais il est clair que l'histoire est une excuse pour enseigner, faire passer des connaissances. Et l'apprentissage des mots vient compléter tout cela.



Comme s'il s'agissait d'un documentaire déguisé en roman.



     Au début il faut apprivoiser Chloé qui ne cherche pas à être agréable (elle en joue en interpellant le lecteur avec ça). J'ai même eu peur de ne pas réussir à entrer dans le livre, mais finalement, j'ai réussi. Elle arrive à rendre sa vie australienne intéressante alors qu'elle survole les choses et parle beaucoup de ses lectures (drôle de les découvrir surtout que je les connaissais toutes.)



Une série de romans jeunesse qui méritent notre attention. Ce côté roman d'apprentissage me plait bien. Affaire à suivre.
Lien : http://blondes-and-litterair..

Autant l'idée de ce roman est bonne, autant je n'ai pas aimé la façon dont elle est exploitée. La faute à Chloé que j'ai pris en grippe dès le début : je ne suis pas trop fan des personnages qui s'appellent comme moi, alors quand celles-ci ne partagent pas mes valeurs, ça devient vite compliqué. La Chloé en question est une petite Parisienne de 10 ans née avec une cuillère en argent dans la bouche, à la critique facile. Elle crie après l'injustice et le manque d'ouverture d'esprit, mais ses idées arrêtées lui font avoir un jugement facile et expéditif. Je n'ai pas aimé son manque de modestie parfois insultant - même envers ses lecteurs - et la façon qu'elle a d'afficher l'argent de ses parents et ses connaissances. Tout le monde n'a pas sa chance et un peu d'humilité ne lui ferait pas de mal. Au fond, ce qui m'a le plus agacée, c'est qu'on a quelques points communs toutes les deux et que du coup, elle m'a renvoyé en pleine figure plusieurs de mes défauts ;)

Cependant, j'ai beaucoup aimé l'idée de ce voyage initiatique en Australie : ce pays à quelque chose d'envoûtant et de mystérieux ! Clairement, ce n'est pas un endroit où l'on se rend facilement alors je trouve ça chouette de le découvrir à travers les yeux émerveillés de la petite fille et de sa famille. Pour le coup, l'on fait vraiment un tour assez complet de l'île et de ses curiosités, tout en en apprenant beaucoup sur le mode de vie des Australiens.

En soit, je n'ai pas trouvé qu'il se passait grand chose dans cette histoire : tout est prétexte à nous faire découvrir l'Australie et ça reste assez superficiel. Il y a peu d'intrigues autour de Chloé et celles-ci apparaissent sporadiquement, sans être réellement exploitées : Holly, ses relations avec ses camarades de classe... tout ça reste anecdotique.



Chloé est clairement le personnage principal de cette histoire ce qui n'est pas étonnant puisque c'est son journal que nous lisons ! Au détour d'une page, on en découvre un peu également sur Ethan (son petit frère) et ses parents, mais s'ils sont régulièrement nommés, ils ne prennent pas vraiment part à cette histoire. L'auteure prévient que d'autres tomes sont prévus, alors j'ose espérer que l'on apprendra à les connaître à travers leurs prochaines aventures.

Au cours de ce tome, on voit Chloé évoluer ce qui est plutôt agréable. Elle s'ouvre peu à peu aux autres et commence à se faire des amis (et des ennemis). Elle ne se remet pas encore en question, mais j'imagine qu'elle va continuer d'évoluer au cours de ses voyages en grandissant tout en côtoyant d'autres cultures.



Je n'ai pas particulièrement accroché à l'écriture de Céline DE ROSA qui, je trouve, est particulièrement hachée et manque de fluidité. J'aurai aimé un peu plus de rondeur et d'imagination mais, je conçois que cela est difficile à mettre en place avec une héroïne aussi terre à terre que Chloé. Du coup, le ton est directif et assez autoritaire pour imposer les idées de la petite fille comme étant des vérités générales. Il n'y a pas vraiment de place au dialogue et à l'échange, ce que je trouve dommage.

Une rencontre ratée.
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«Au pays d'Oz», premier tome de la saga «La vie rêvée de Chloé Chevalier» est un roman destiné aux enfants à partir de 8 ans, particulièrement bien pensé. Céline de Rosa a choisi d'écrire sous forme de journal intime. Cela permet d'avoir des réflexions et un style d'écriture, au plus proche du public visé, sans que cela ne chiffonne les plus grands.



On aime la présence du lexique. Pour les plus jeunes, il peut être difficile de rechercher une définition, surtout dans un dictionnaire.



« Au pays d'Oz » est un roman intelligent, qui plaira à tous ceux qui aimeraient voyager vers de lointaines contrées et qui comptent sur les livres pour le faire. Ici, on découvre les us et coutumes australiennes. Vivement le prochain voyage !

Chloé, dix ans, et son frère Ethan, vivent avec leurs parents à Paris. Aimant les civilisations anciennes et la lecture, Chloé s’accommode très bien de son manque d'amis et du plaisir de la solitude. Un jour ses parents annoncent leur volonté de quitter cette vie confortable pour vivre une expérience extraordinaire sur les routes d'Australie.

Dans ce premier tome consacré à la vie rêvée de Chloé Chevalier et de sa découverte du monde, nous partons avec cette famille toute particulière en Australie et suivons leur pérégrination et expériences à travers les écrits de Chloé. Entre documentaire ethnographique et journal intime, le récit propose une découverte du pays à travers les yeux d'une enfant. Sa façon de percevoir ce qui l'entoure est très amusante et pourtant très incisive, normal pour une enfant surdouée parfois insensible marquée par la solitude.

Une première aventure bien sympathique et une série qui risque de plaire à de jeunes aventurières rêvant de parcourir le monde à la découverte de ses richesses. Etant un roman jeunesse il ne faut pas s'attendre à un guide Geo alors il faut savoir apprécier le récit comme le ferait un jeune lecteur.

Attendons les prochains tomes pour voire se développer ce personnage de Chloé pas si attachante que ça qui pourrait se trouver des amis sur la route.
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Chloé Chevalier est une jeune adolescente très intelligente, férue de lecture, passionnée par des sujets variés. Lorsqu'elle apprend que ses parents qui travaillent énormément ont décidé de s'arrêter de travailler un an pour aller vivre en Australie, elle est excitée et se plonge dans toute la documentation possible pour tout découvrir sur ce pays/continent.

Et au fur et à mesure du voyage on en apprend énormément sur l'Australie, grâce à Chloé !



Même si j'avoue que, Chloé, cette jeune fille un peu trop sûre d'elle, limite agaçante, m'a un peu gâché le plaisir de la lecture, j'ai bien apprécié de découvrir les incontournables de la culture australienne, des lieux à découvrir, de l'histoire du pays. Heureusement que le mode journal intime atténue un peu le côté "je sais tout" de Chloé.

Ce roman est mal tombé pour moi ou plutôt pour lui. J’évite au maximum de lire des romans au sujet proche à la suite pour ne pas faire de comparaison pendant la lecture. Ici pas de chance, ce n’était pas mentionné au départ donc j’ai enchainé 2 histoires d’ado surdouée, 2 passages en 6ème avec un an d’avance et c’est compliqué d’entrer dans la seconde lecture sans être dans une comparaison permanente. Mon avis est donc plus tranché qu’il ne l’aurait été dans un autre contexte.

On suit le journal intime de Chloé qui va passer en 6ème mais en déménageant en Australie. Je n’ai pas accroché au personnage de Chloé, trop cliché (et encore plus que l’héroïne précédente). Elle colle au stéréotype de l’intello, seule avec ses livres et ses documentaires, pas sociable ni affectueuse… Alors ok des personnes comme ça existent mais c’est fatigant d’avoir toujours la même combinaison de trait de caractères. Sa famille aisée part vivre un an en Australie et c’est l’occasion en théorie de découvrir ce pays ou juste de suivre la petite vie de Chloé. Le choix du journal intime permet au jeune lecteur de s’identifier et facilite l’immersion. L’écriture colle au format et rapproche le lecteur de l’héroïne. En revanche, comme c’est un journal intime et non un blog, je ne comprends pas et n’apprécie pas le fait que le lecteur soit interpellé sans cesse pour une leçon de culture générale : vous saviez que… Le but d’un journal intime n’étant pas d’être lu qu’on m’interpelle n’a pas de sens. Le quotidien en Australie est intéressant, les relations familiales aussi, le texte est fluide et si on adhère à Chloé la lecture sera bonne.

Je remercie Céline de Rosa de m'avoir fait confiance dans la lecture de son deuxième livre. En effet, en autoédition l'auteure a déjà publié "Elle(s)" en 2017 que je n'ai pas encore lu. J'ai plutôt penché pour celui-ci, trouvant le thème de la mort et de ceux qui restent très intéressant.



Mais que nenni, le thème glisse absolument pas sur un penchant dramatique mais déborde sur le suspense le plus insoutenable!!

Oui Sofia a perdu ses parents, oui elle se sent complétement larguée, à 30 ans, car elle n'a jamais vécu sans eux après une enfance particulièrement riche. Mais elle développe bien malgré elle des tendances bizarroïdes qui alertent le lecteur, la rendant à la fois sympathique mais et surtout très fêlée!! Ses faits et gestes deviennent pernicieux, elle se dit même que ça ne se fait pas mais est bien incapable de faire autrement. Elle plonge de plus en plus dans un envahissement personnel et dans une recherche de sa vie d'avant, allant jusqu'à personnifier ce qui ne peut l'être.



Cette lecture a été un régal du début à la fin. Sa rencontre avec sa voisine âgée va les contraindre à se côtoyer de manière malsaine et répétitive. Chacune s'enfermant dans ses délires, le lecteur n'a plus qu'à suivre son instinct.... l'auteure lui laisse le choix de décider laquelle des deux est la plus tordue!! J'en ai encore l'effarement en tête en faisant ma chronique, me disant que Sofia est définitivement attaquée du cerveau, puis de réaliser que l'auteure a réussi le tour de force d'embrouiller toutes mes certitudes et convictions.



Vous le voyez, j'ai adoré cette lecture alors que je partais sur un roman dramatique, j'ai découvert une dualité de personnalités qui s'intensifie au fil des pages, rendant ce roman addictif.



Bravo Céline pour m'avoir autant surprise, ce roman psychologique a su me tenir en haleine jusqu'à la toute fin ahurissante!



Enjoy!
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« La Proie » est le deuxième roman de Céline de Rosa et à l’instar son premier, « Elle(s) », l’auteure nous dresse un beau portrait de femme.

Ces deux romans possèdent un autre point commun : les relations d’une jeune femme avec sa famille.

Famille (mari, enfants) trop prégnante dans « Elle(s) » qui accapare son temps pour les tâches quotidiennes et pour laquelle elle a dû mettre sa vie professionnelle en sourdine.

Famille disparue dans « La Proie » : après le décès brutal de ses parents dans un accident de la route, Sofia se retrouve désemparée, privée du cocon dans lequel elle vivait depuis 30 ans.

Céline décrit avec justesse toutes les étapes par lesquelles Sofia va passer, du choc émotionnel à sa déchéance, du désarroi à l’incompréhension.

La rencontre de Sofia avec sa nouvelle voisine ne va rien arranger, bien au contraire, et cette dernière n’aura de cesse de tourmenter la jeune femme.

En bref, un roman que j’ai pris plaisir à lire : jusqu’au bout il réserve son lot de surprises, et l’écriture maîtrisée sait analyser et nous tenir en haleine.

out d'abord je dois dire que la couverture ne donnait pas particulièrement envie que l'on s'y arrête. J'admets que c'est un gros défaut défaut chez moi ,que celui de me laisser tenter par la vitrine. Une fois de plus ce roman va me pousser à admettre qu'il ne faut pas se fier aux apparences.

"ELLE" n'a pas de prénom, et j'avoue que cela m'a un peu déconcertée. Nous avons un Pierre, un Noé, un Ethan, une Mila, le docteur Monroe, mais nous avons ELLE. Choix délibéré et si justifié de l'auteure comme le lecteur le comprendra en cours de lecture.

ELLE, une femme parmi d'autres ELLES, une anonyme avec lequel le lecteur partage ses espoirs ses désillusions. ELLE, l'enfant, l'ado, la jeune femme, celle qui ne veut pas blesser, celle à l'éducation conventionnelle du "soit parfaite", celle qui accepte toujours le choix des autres, la vie que d'autres décident pour elle.

N'est-elle pas heureuse ? Elle ne manque de rien pourtant. Un mari travailleur acharné qui subvient à tous ses besoins, qui lui permet d'être femme au foyer, des enfants magnifiques et brillants, de l'argent à ne plus savoir qu'en faire, la possibilité de passer des vacances dans des lieux de rêve comme Hawai, une belle maison confortable et chaleureuse. La vie rêvée de beaucoup de femmes, non ? Oui, mais alors ?

Alors, elle a beau aimer ses enfants plus que tout au monde, pouvoir veiller sur eux sans avoir à les confier à une étrangère, son souhait, vu l'échec de sa tentative de nounou, elle ne satisfait pas de cette vie. Pourquoi ?

Est-ce que parce que dans cette vie sur ce sol étranger, elle n'arrive pas à trouver sa place alors que toute la famille s'est adaptée ?

Pourquoi tait-elle à son mari que ce mode de vie ne lui convient pas, quelle aspire à autre chose ?

Trop encline à vouloir le bonheur des autres, ELLE préfère s'incliner, sans jamais faire valoir ses aspirations. Ainsi au fil du temps, elle accumule les déceptions et les rancœurs, se voyant refuser,par exemple, d'aller en France et se voir contrainte de passer des vacances à Hawai, ce qui comble de plaisir les enfants, de s'imposer des réceptions dominicales, véritables corvées et durant lesquelles elle ne parvient pas à lier des liens avec la gent féminine qu'elle côtoie pourtant régulièrement. Mais c'est ainsi, c'est sa personnalité, faire le bonheur de sa famille, au détriment du sien.

C'est à sa chute dans un gouffre sans fond que nous la voyons tomber. Chaque jour un peu plus.

C'est d'une manière originale que commence le récit. Suite à une énième séance avec le Dr Monroe, notre héroïne va narrer son histoire. Se dévoiler à son médecin, et à cette occasion, à nous lecteurs.

Nous suivons donc le quotidien triste et monotone, ponctué d’introspection, et de moments de joie. C'est sa vie avant Pierre, avant l' Amérique, puis sa vie d 'expatriée et de mère au foyer, qu'est devenue cette jeune femme, qui ne rêvait que d' une brillante carrière contre-carrée par l'arrivée de Noé. Une arrivée toutefois qui la remplie de bonheur avec cette relation fusionnelle mère/enfant.

C'est avec beaucoup de finesse et de justesse que Celine De Rosa nous fait partager les émotions de cette héroïne s'enlisant quotidiennement dans des situations qui la dépasse, dans la dépression.

Comme souvent dans la vraie vie, personne ne s'en aperçoit. Son comportement déroutant, avec ses sautes d'humeurs changeantes,donne d'elle un bien piètre, celle d'une caractérielle insatisfaite.

Pierre, le mari trop pris par son poste important, préoccupé à subvenir aux besoins de la famille, s'est complètement américanisé, tout comme ses enfants et tout à sa vie ne voit rien, ou fait mine de ne rien voir.

Isolée, sans amies à qui se confier, ELLE, sombre jour après jour, se repliant davantage sur elle. Aucune de ses relations, ses femmes parfaites ne perçoit sa détresse. Aucune de ces femmes ne peut comprendre ce qui peut bien lui manquer alors qu'elle possède tout, tout pour être heureuse. Mais c'est quoi : tout ?

Ce roman est très pertinent et émouvant. Il nous touche en plein cœur. Parce, qu' ELLE, ce peut-être moi, vous, ELLES, qui se reconnaîtront dans le portrait de cette jeune inconnue, cette anonyme, pas si anonyme que ça.

Son long et inévitable glissement dans ce gouffre sans fond, l'auteure le décrit, de manière si réaliste, que pourrait le croire, vécu. C'est puissant, émouvant, douloureux pour le lecteur qui perçoit la souffrance du personnage principal.

La toile de fond, ce quartier, la vie des femmes genre Desperates Housewives, renforce ce sentiment d'isolement et peut paraître un peu trop américain et trop particulier pour être transposable en France, mais pour moi, il ne fait que renforcer ce sentiment d'isolement et d'enferment, dans une vie de mère au foyer à laquelle s'ajoute les difficultés liées à expatriation.

Que dire de la plume de l'auteure ? Fluide, poétique, addictive, elle vous transporte et vous tient en haleine, et le lecteur se demande comment cette histoire peut se terminer et si un happy-end est envisageable.

Car rien n'est certain, avec ce rebondissement qui explique le prologue.

J'avoue avoir été surprise par le dénouement un peu trop tranché, à mon goût. Quant est-il de Pierre, Noé Ethan et Mila, comment sommes nous arrivés à ce revirement ?

Un coup de cœur pour ce roman qui interpelle sur la souffrance de ces nombreuses femmes qui s'oublient et perdent presque leur identité dans une vie routinière, happées par un quotidien ritualisé. Celine de Rosa nous offre une belle aventure psychologique, certains détracteurs diraient peut-être, que c'est un tantinet exagéré, mais non, il n'en est rien. Bien sûr, n'étant pas dans la peau du personnage, on voudrait bien la faire réagir, l'empêcher d'avoir certains comportements destructeurs, la juger responsable de son isolement avec ce mépris qu'elle a ,quand même, pour toutes ces femmes qu'elle a, à peine côtoyé , qu'elle ne connait pas, ne veut pas connaitre. Mais peut-on se mettre totalement à sa place, alors que son entourage n'y parvient déjà pas lui même. Peut-on en vouloir à Pierre, alors que tout prouve que le dialogue est plus difficile dans un couple que l'on ne croit, (d'ailleurs je dois dire, que j'aurais aimé avoir un petit retour sur sa réaction quant à l'épisode des livres).

Merci à l'auteure pour ce livre voyageur qui m'a permis de faire cette belle découverte, merci à binôme de m'avoir incité à cette lecture et comme d'habitude s'avère être de bon conseil. Un auteur à suivre avec son autre roman La proie
Lien : http://missneferlectures.ekl..

ELLE(S) de Céline de Rosa .



Elle(s) c'est l'histoire de toutes ces femmes qui, par amour vont tout laisser tomber, à commencer par une carrière professionnelle prometteuse. Puis partir à des milliers de Kilomètres, faire des enfants... et surtout s'oublier soi même pour l'autre et les siens...

Et un jour, se dire que rien ne va , avoir envie de tout laisser tomber...



L'auteure décrit cette descente aux enfers avec sensibilité mais pas sensiblerie, son écriture fluide nous plonge au coeur de cette histoire riche en émotions .

Elle(s) c'est une superbe ode à nous les femmes, nous qui sommes prêtes à tout par amour.

Une énorme déception

Cette fille parfaite : bonne partout, parents parfaits et riches tant qu'à faire et qui regarde tout le monde de haut m'a déplu du début jusqu'à la fin. Elle m'a également déplu car ce livre contribue aux clichés sur les enfants à haut potentiel et pour le coup l'envie de les fuir tant elle regarde tout le monde de haut. Nous sommes une famille à haut potentiel, notre réalité est bien différente.

De plus, je me suis énormément ennuyée avec cet ouvrage qui, selon moi, survole.

Rares points positifs : quelques informations ici et là sur l'Australie et une maitrise de la langue française.

Merci à NetGalley et à Butterfly Editions de m'avoir permis la lecture de ce bon roman jeunesse.Les parents de Chloé ont décidés de s'accorder une année sabbatique et de partir en Australie.Chloé et Ethan ,son frère,sont ravis mais s'ils appréhendent ces brusques changements.Chloé va retracer sur son journal ses états d’âme et son voyage au pays des kangourous. Un roman pour découvrir l'Australie au travers des yeux d'une enfant de 10 ans.

Malgré le fait que je me suis pas du tout attachée à Chloé et que certaines choses m’ont semblées être traitées de manière artificielles, succinctes, c’est une lecture qui plaira aux plus jeunes, aux enfants ayant envie de voyage et de dépaysement. Je suis curieuse de savoir comment Chloé va grandir, et où ses parents vont l’emmener. Même si je ne me suis pas attachée à elle, j’ai tout de même envie de savoir ce qui va lui arriver et comment elle va évoluer. Ce qui peut être très intéressant avec cette série de livres, où seul le premier est pour le moment paru, c’est de suivre Chloé sur des années, dans différents pays, et de voir ce que cela lui apporte. Et je pense que cela va être la grande richesse de cette histoire. C’est donc une série à suivre, et je ne compte donc pas m’arrêter à ce premier tome, même si mon avis est mitigé, car il y a un potentiel et c’est sur la durée qu’on pourra juger cette série. Je la conseille donc aux enfants et aux jeunes adolescents qui pourront grandir avec Chloé.
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Une petit livres sympathique, qui ouvre le bal d'une série. On retrouvera avec plaisir la suite des aventure des cette jeune surdouée qui part pour un an vivre en Australie avec ses parents et son frère.

Elle tient son journal et partage des découvertes et ses sentiments lors de son exil.

La présentation aérée façon journal est un plus. Le ton est frais et devrait plaire aux jeunes lectrices à partir de 8 ans.

J'ai apprécié ce livre, c'est bien écrit et le petit lexique disponible pour les mots un peu compliqué est parfait pour un enfant qui se plonge dans cette histoire, il pourra tout comprendre aisément.

J'ai voyagé en même temps que Chloé racontait ses voyages, j'ai été transporté en Australie sans pour autant quitter mon canapé.

Il y a plein de détails, d'images, d'explications sur tout ce qu'elle a fait avant l'Australie et tout ce qu'elle fera là-bas.

Chloé est une petite fille drôle et attendrissante. Elle sait ce qu'elle veut. Elle est déterminée et déjà très mûre pour son âge. Ce qui donne un récit très riche pour une jeune fille de 10 ans qui utiliserait plus des mots et expressions de son âge normalement. Mais elle est aussi une enfant, avec ses problèmes et ces questionnements d'enfants.

C'est un livre qui se lit à n'importe quel âge. D'ailleurs, il peut plaire autant aux enfants qu'aux plus grands, c'est ce qui fait son petit charme.

Il est très doux et la lecture a été très fluide pour moi.

Cette petite Chloé nous réserve bien des surprises et j'espère qu'elle en réservera encore d'autres dans les prochains tomes.
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